L’affaire des cinq chiens morts après quelques jours passés dans une pension au Luxembourg se poursuit. Une pétition a été publiée, ce jeudi, pour réclamer des contrôles réguliers et inopinés dans les pensions pour animaux.
En août dernier, cinq propriétaires de chiens apprenaient le décès de leurs animaux, après les avoir laissés quelques jours dans une pension canine située à Käerjeng. À l’annonce de la nouvelle, tous ont exprimé leur tristesse, leur colère et leur incompréhension, en raison du flou qui entoure les causes de ces décès et les traitements qu’ont subis les canidés.
Les versions changeantes de l’histoire livrées par les propriétaires de la pension ont amené l’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire (ALVA) a entamé une enquête. Celle-ci a révélé que les cinq chiens sont décédés dans des situations différentes et que la pension pour chiens n’a pas fait l’objet d’une autorisation de la part du ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture.
L’association de protection des animaux FRIDA a rapidement soutenu les propriétaires des chiens et a tout fait pour mettre la lumière sur cette affaire. Sur sa page Facebook, l’asbl annonce, qu’à la mi-septembre, quatre plaintes ont été déposées à l’encontre de la pension canine. « On espère que les dossiers des enquêtes de la police et de l’ALVA parviendront bientôt auprès du parquet et qu’ils ne tarderont pas d’être examinés », soulignent ses membres.
Ce vendredi 27 septembre, une pétition a été mise en ligne sur petitionen.lu afin de réclamer « des contrôles plus stricts et surtout réguliers dans les pensions pour animaux ». Cette dernière insiste également sur « l’obligation légale d’être inscrit sur une liste agréée et contrôlée par l’État » pour ouvrir une pension.
La pétition n°3325 publiée par Tania Giovagnoli fait suite au cas de Kaerjeng. Dans sa description, la pétitionnaire appuie sur le fait « de contrôler régulièrement sans préavis les pensions qui accueillent des animaux, au moins deux fois par an. » Comme soutenu par l’asbl FRIDA, « des contrôles réguliers et inopinés effectués par une autorité de l’État » assureraient plus de sécurité pour les animaux et éviteraient des cas comme vécu durant cet été 2024.
Ce vendredi, 48 personnes avaient déjà soutenu cette pétition, qui devra atteindre les 4 500 signatures pour pouvoir être discutée devant la Chambre des députés.