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Chiens morts dans une pension : on en sait plus sur leur empoisonnement  


Le chien autopsié est décédé d'un événement multifactoriel. (Photo d’illustration : Pixabay)

Dans une réponse à une question parlementaire, la ministre de l’Agriculture, Martine Hansen, donne plus de précisions sur l’autopsie d’un des chiens.

Ce mardi 14 décembre, le parquet de Luxembourg rendait publique les analyses de l’autopsie réalisée sur le cadavre d’un des cinq chiens morts dans une pension de Bascharage durant l’été. Pour rappel, le 18 août 2024, cinq canidés étaient retrouvés morts après avoir passé quelques jours dans ce lieu. Motivée par les zones d’ombre qui la constitue, l’affaire a pris de l’ampleur. Si bien que plusieurs plaintes ont été déposées contre les gérants et que des enquêtes ont été menées par l’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire (ALVA).

Les analyses publiées en début de semaine indiquent que les chiens sont morts d’empoisonnement. Ce jeudi, la députée du CSV, Stéphanie Weydert, interroge Martine Hansen, la ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture, afin d’avoir plus de précisions sur les résultats de l’autopsie.

Dans sa réponse, la ministre indique que «l’autopsie a révélé un phénomène hémorragique, accompagné d’hémorragies gastro-intestinales sévères et d’une déshydratation sévère». Martine Hansen confirme la présence d’anticoagulants que l’on retrouve dans les produits toxiques pour rats et souris, appelés rodenticides et ajoute que l’examen microbiologique a révélé une bactérie dans la rate du chien. «Cette bactérie se trouve principalement dans le sol, mais peut devenir opportuniste si le corps est affaibli et qu’il existe une opportunité d’y pénétrer».

Comme annoncé mardi, le chien autopsié est décédé d’un événement multifactoriel mais cette réponse apporte des précisions : «l’affaiblissement de l’organisme dû à la prise d’anticoagulants et à la déshydratation a donné aux bactéries l’occasion d’envahir l’organisme et de contribuer de manière fatale au processus de la maladie».