L’automne augmente les accidents avec du gibier, car les migrations coïncident avec les heures de pointe du trafic.
Le gouvernement appelle à la vigilance face à la chasse en battue. En réponse à une question du député Marc Goergen (Pirates), les ministres de la Mobilité, Yuriko Backes et de l’Environnement, Serge Wilmes, ont rappelé l’importance de la prévention et de la vigilance lors de la période de la chasse en battue. En effet, un risque accru d’animaux sauvages traversant les routes n’est pas à exclure.
Dans sa réponse parlementaire, le gouvernement souligne que l’augmentation des accidents avec du gibier est un phénomène général en automne. «Comme le jour se lève plus tard et qu’il fait nuit plus tôt, les migrations et la recherche de nourriture des animaux sauvages coïncident avec les principales heures de pointe du trafic. De ce fait, la probabilité d’un accident avec du gibier est généralement plus élevée à cette saison», précisent les deux ministres. Ces animaux peuvent, aussi, s’échapper sur la chaussée.
Limiter la chasse ?
Afin de pallier ce risque, le ministère et la fédération des chasseurs mènent une campagne de sensibilisation depuis plusieurs années. Des panneaux sont systématiquement installés lors des battues pour avertir les automobilistes et les inciter à adapter leur conduite. À l’approche de la signalisation «chasse en cours», il est impératif de réduire sa vitesse, car des animaux sauvages ou des chiens peuvent surgir à tout moment. Il est de même conseillé de ne pas tenter d’éviter un animal si la collision est inévitable, mais de freiner d’urgence, de tenir fermement le volant et de rester en ligne droite.
Interrogé sur la possibilité de limiter les battues, le gouvernement a rejeté cette option, en insistant sur la nécessité de cette pratique pour des raisons de gestion environnementale. «Afin d’atteindre l’objectif de forêts plus résilientes et de réduire les dommages dans l’agriculture, une population de gibier adaptée est d’une grande importance. La chasse en battue est un élément pour adapter la population de gibier», expliquent les deux ministres dans leur réponse.