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Chantier sur l’E411 : la Sofico répond aux critiques


Héloïse Winandy, directrice communication de la Sofico.

Les propos tenus lors du dernier conseil communal concernant la gestion du chantier sur l’E411 entre Weyler et Arlon, font réagir la Sofico.

Jeudi dernier, le chantier qui a débuté le 11 mai sur l’E411 entre Weyler et Arlon en direction de Bruxelles avait fait l’objet d’une intervention du bourgmestre arlonais et de plusieurs élus, mécontents de voir les poids lourds emprunter les villages et le centre d’Arlon pour contourner le chantier.

Des propos qui ont poussé la Sofico, maître d’ouvrage, à réagir. «Tout d’abord, la Sofico ne peut que s’étonner des reproches formulés par rapport à un manque de communication dans ce dossier.

En effet, la Commune a bien été invitée à participer aux réunions préparatoires de ce chantier et s’est vu transmettre les informations relatives à cette préparation (PV de réunion), au même titre que le CITA (équivalent du centre PEREX luxembourgeois) qui a bien évidemment lui aussi été associé, précise d’emblée Héloïse Winandy, directrice de la communication à la Sofico.

Ces travaux de réhabilitation sont évidemment indispensables pour permettre aux usagers de continuer à circuler en toute sécurité sur l’axe. Le délai le plus court possible a été calculé, tout en maintenant un maximum de mobilité.

Il faut savoir que cette zone est déjà saturée en temps normal, comme les autres itinéraires menant au Luxembourg. Elle accueille chaque jour en moyenne par sens environ 25 000 véhicules. Il n’a pas pu être envisagé de maintenir une bande du côté de la zone des travaux puisque la configuration est trop étroite à cet endroit.»

Un chantier complexe

La Sofico rappelle également que les opérations sont menées sur une distance de 6 kilomètres et portent sur toute la largeur de la voirie en direction de Bruxelles. Un chantier mené en profondeur, expliquant qu’il va se poursuivre jusqu’au 3 juillet.

«Deux raclages de l’enrobé doivent être effectués pour ne pas endommager la structure en béton de la voirie. Le dernier centimètre fait donc l’objet de microfraisage. Ensuite, le béton qui le nécessite est réparé localement : des plaques de béton sont découpées, les anciennes armatures du béton armé sont coupées, le béton est ensuite foré pour placer de nouvelles armatures. Ensuite, le bétonnage est effectué et nécessite plusieurs jours de temps de séchage. De l’interface antifissure est alors posée sur toute la zone. Le nouvel enrobé peut ensuite être posé, permettant par la suite de réaliser les marquages. Des glissières seront également réparées», détaille la Sofico.

Comme le bourgmestre Vincent Magnus l’avait annoncé lors du conseil communal, des panneaux devaient être installés à l’intention des camions. Ce que nous confirme Héloïse Winandy. «À la suite des comportements observés, dès ce mardi 21 mai, des panneaux interdisant le transit des poids lourds de plus de 3,5 tonnes, sauf trafic local, seront installés sur les voiries secondaires pour éviter que des poids lourds ne quittent l’autoroute à la suite du chantier.

La police continuera à être présente. Ce chantier complexe d’un point de vue technique, comme en termes de mobilité, comme tous les autres, a été préparé et est suivi avec minutie par nos équipes.»