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CFL : en 2018, 89% des trains étaient à l’heure


La première cause de retard est «l'effet domino», un train en retard entraînant le retard d'un autre. (photo Isabella Finzi)

La ponctualité des trains des CFL est passée de 88,8% en 2017 à 89% en 2018. Si l’on ne tient pas compte des trains supprimés, la ponctualité des trains au départ s’élève à 94,4% en 2018 (94,1% en 2017) et celle des trains à l’arrivée à 91,5% (90,8% en 2017). Un train est considéré à l’heure lorsque son retard est inférieur à six minutes.

Dans une réponse à une question parlementaire du député Yves Cruchten (LSAP), le ministre de la Mobilité et des Transports, François Bausch (déi gréng), a détaillé les statistiques de la ponctualité des trains des CFL en 2018. Il est possible de faire ressortir deux catégories importantes nuisant à la qualité des services des CFL : les événements ponctuels ou liés à des contraintes externes aux CFL et les tendances structurelles.

+116% d’incidents provoqués par des tiers

Parmi les événements ponctuels qui ont pu engendrer des retards ou des suppressions de trains en 2018, le ministre vert cite la grève à la SNCF d’avril à début juillet qui a eu «un impact conséquent sur la ligne 90» . De manière générale, «2000 suppressions sont imputables aux grèves des réseaux voisins». Sur la période de la rentrée scolaire, des chantiers ou des problèmes techniques à la SNCB ont grandement perturbé la ligne 50.

D’une manière générale, avec 32%, les «causes externes» sont la première cause de suppression des trains. Elles comprennent, outre les problèmes des réseaux voisins, les incidents provoqués par les tiers (animaux ou personnes sur les voies, voitures bloquées à un passage à niveau…) en augmentation de 116% sur un mois.

Augmentation du trafic et réseau en étoile

Sur la question des retards, 39% d’entre eux s’expliquent par des effets «dominos», le retard d’un train entraînant celui d’un autre.

Structurellement et c’est une tendance sur le long terme, François Bausch explique les problèmes auxquels sont confrontés les CFL par «deux facteurs essentiels» : «la croissance exponentielle du nombre de voyageurs et le réseau en forme d’étoile qui génère la formation de goulots d’étranglements en gare de Luxembourg». Le moindre incident provoque donc ce fameux effet domino sur les autres trains.

LQ