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[Fotball] Malgré un bon Moris, c’est déjà le début de l’ère Pereira ?


Et s’il grignotait les parts de marché d’Anthony Moris?

SÉLECTION NATIONALE Anthony Moris sera-t-il dans les buts ce samedi soir contre la Suède ou la hiérarchie vient-elle subitement de bouger ? Holtz a été flou.

Il y a eu une première question dont le sélectionneur a pu se débarrasser d’un trait de plume. Tiago Pereira, qui a disputé ses premières minutes en Bundesliga à 18 ans seulement, avec Mönchengladbach, en mars, pourrait-il avoir du temps de jeu lors de ce rassemblement?

Luc Holtz, avec un énigmatique sourire (qui, du coup, ne laissait plus planer énormément de doute) a lâché ça : «C’est envisageable». Il en a fallu une deuxième, de question, pour le dérider un peu plus : quand est-ce qu’un sélectionneur commence à songer à la succession de son numéro 1, sachant que le toujours extrêmement performant Anthony Moris a 34 ans?

La réponse a été plus spectaculaire parce que d’un coup, elle a remis en perspective sept années de mainmise «morisienne» sur les buts de la sélection : «Vous me connaissez, je vois à moyen et long terme. La roue tourne pour chacun, des carrières se finissent mais il faut que l’équipe nationale, elle, continue. Et pur éviter une baisse de régime…».

Maintenant qu’on a un petit jeune qui joue en Bundesliga…

Que doit-on comprendre? Qu’un bouleversement majeur est sur le point de se produire en ce début d’année 2025? Le poisson a été vite noyé par le sélectionneur, qui a reconnu que Moris a fini la semaine d’entraînement touché. Il s’agirait d’une petite contracture et au moment où une indisponibilité a été envisagée, le technicien ne s’est «même pas trop tracassé maintenant qu’on a un petit jeune qui joue en Bundesliga».

C’est sans doute qu’il pourrait dissimuler plus facilement son envie de déjà penser à l’avenir si son numéro 1 devait faire l’impasse ou se ménager avant que l’Union ne lance son sprint final dans le championnat belge. Parce que du coup, on ne sait pas si «Antho» est totalement apte ou seulement un peu.

Toujours est-il que la hiérarchie est peut-être en train d’être réécrite sous nos yeux. Ralph Schon, fidèle numéro 2, a déjà lâché la rampe en novembre dernier.

Au même moment, Tiago Pereira dépannait face à l’Irlande du Nord (2-2) et la Bulgarie (0-1), lui qui avait fêté sa première sélection un an plus tôt, à seulement 17 ans, contre Malte (0-1).

Ce ne serait plus une lente montée en puissance mais carrément une explosion. 2025, l’année Pereira? On va y aller mollo : il serait douteux que Moris et ses 70 sélections se laissent aller au nom du futur…