Une non-conformité a été détectée la semaine dernière sur l’une des unités de production de la centrale nucléaire de Cattenom. L’anomalie n’a toutefois eu aucun impact sur la sûreté des installations, assure l’exploitant.
L’incident, survenu en date du 27 avril, a été relayé ce jeudi par le central des secours luxembourgeois. Les équipes de la centrale ont identifié un défaut sur le dispositif de graissage d’une des deux pompes d’injection de secours équipant l’unité de production n°2 -en arrêt programmé pour maintenance et renouvellement partiel du combustible depuis le 18 février-, indique le communiqué. En cas de perte totale d’alimentation électrique, cette pompe a pour fonction d’injecter de l’eau borée au niveau des joints des pompes du circuit primaire pour refroidir le réacteur.
Les travaux de remise en conformité du dispositif ont aussitôt été entamés, est-il encore précisé. « Bien que les essais périodiques réalisés antérieurement ont toujours été positifs, cette situation ne nous permettait pas de garantir le bon fonctionnement de la pompe dans la durée comme prévu dans les différents scénarios étudiés à la conception. La pompe a donc été mise en indisponibilité par mesure de prévention », indique le CNPE-EDF. Il affirme aussi que l’événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, ceci du fait que la fonction d’injection était assurée par la deuxième pompe en service.
Ce défaut intervenant bien au-delà de la dernière grosse opération de maintenance (2008), la direction l’a déclaré le 3 mai à l’Autorité de sûreté nucléaire en tant qu’événement significatif sûreté de niveau 1 sur l’échelle INES, laquelle en compte 7.
Encore un « non-event ».