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Ce qui va changer dans la vie de Meghan Markle


Le prince Harry et sa fiancée, l'actrice américaine Meghan Markle, posant au Palais de Kensington à Londres. (Photo : AFP)

Finie la comédie, adieu la tranquillité: en épousant le prince Harry, l’Américaine Meghan Markle, fille d’une prof de yoga qui a grandi en Californie, s’apprête à plonger dans la famille royale britannique, un monde plein de règles et d’obligations qui va peser sur son identité.

Pas de « princesse Meghan »

En épousant Harry, Meghan Markle renonce à sa carrière d’actrice pour vivre son conte de fées. Mais après son mariage, elle ne deviendra pas « princesse Meghan » pour autant, un rappel de ses origines roturières car seules les femmes nées au sein de la famille royale peuvent porter le titre de princesse suivi de leur prénom.

Son titre officiel sera « Son Altesse Royale la princesse Henry de Galles ».

Toutefois, si la reine offre un duché au prince Harry le jour de son mariage, Meghan deviendra duchesse. Parmi les titres disponibles, le duc de Sussex ou le duc de Clarence.

Meghan Markle va aussi prendre la nationalité britannique, diluant ainsi son identité américaine.

L'itinéraire les emmenera à High Street et sur la Longue Promenade (Long walk), une avenue bordée d'arbres qui mène au château de Windsor. (Photo : AFP)

L’itinéraire les emmenera à High Street et sur la Longue Promenade (Long walk), une avenue bordée d’arbres qui mène au château de Windsor. (Photo : AFP)

Bouche cousue

Les membres de la famille royale ne doivent pas exprimer d’opinions politiques en public. Pas évident pour une jeune femme engagée, prompte à s’exprimer sur les réseaux sociaux.

Bien avant l’annonce de ses fiançailles, la féministe revendiquée avait commencé à faire profil bas, fermant son blog « The Tig » et son compte Instagram sur lequel elle postait des photos d’elle.

« Elle s’est laissée complètement phagocyter par la machine royale », persiffle Graham Smith, figure de proue des « Républicains », le mouvement britannique anti-monarchie.

Désormais, l’épouse du prince Harry devra se concentrer sur les activités caritatives de la famille royale.

Vue de la chapelle à l'intérieur du château de Windsor. (Photo : AFP)

Vue de la chapelle à l’intérieur du château de Windsor. (Photo : AFP)

Après son mariage, elle deviendra marraine de la Royal Foundation, aux côtés de son époux, du prince William et de sa femme Kate. Cette fondation s’intéresse en particulier au bien-être des militaires et des anciens combattants, aux enfants et adolescents, à la protection des espèces menacées et de l’environnement, et à la question de la santé mentale.

Malgré ces contraintes, Andrew Morton, son biographe, estime que « Meghan et Harry vont former un couple très influent ». « Ils seront perçus comme bien plus militants que les précédents couples royaux », prédit-il.

Droits et devoirs royaux

Habituée à une vie détendue en Californie, Meghan Markle devra se plier au strict protocole, longue liste des choses à faire (dont la révérence à la reine) mais aussi à ne pas faire dont certaines ne sont pas même écrites (enlever son manteau en public).

Elle qui racontait avoir eu jusque-là une « vie relativement tranquille » sera aussi traquée par les paparazzis, avides de capter d’éventuels « faux pas ». « Même en ayant joué dans une série TV pendant six ans et en ayant travaillé avant ça, je n’ai jamais fait partie de cette culture des tabloïds », confiait une Meghan un peu inquiète en novembre.

Elle ne sera plus libre de ses mouvements et devra s’habituer à vivre sous protection policière. Avec Harry, nommé par la reine ambassadeur de la jeunesse du Commonwealth, Meghan Markle représentera la famille royale dans les pays du Commonwealth et devra sillonner le monde mais aussi le Royaume-Uni qu’elle doit apprendre à connaitre.

Côtés positifs: en entrant dans « la firme », elle sera aidée au quotidien par du personnel de service (coiffeuse, habilleuse, chauffeur, etc.). La fashionista pourra aussi porter les bijoux prêtés par la reine.

Le Quotidien / AFP