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Cattenom : les militants antinucléaires seront jugés le 3 janvier


Des militants de Greenpeace ont pénétré dans l’enceinte de la centrale de Cattenom et tiré un feu d’artifice. (Photo Armand Flohr)

Jeudi, huit militants de Greenpeace se sont introduits sur le site de la centrale de Cattenom. Présentés au parquet, ils seront jugés le 3 janvier.

Huit militants de Greenpeace se sont introduits jeudi à 5h37 sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom en vue de dénoncer la fragilité et l’accessibilité des piscines de combustible usagé. En huit minutes, les activistes ont réussi à s’approcher du réacteur et, surtout, du bâtiment abritant la piscine d’entreposage du combustible nucléaire usé. Avant d’être appréhendés par les hommes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, ils ont eu le temps de dérouler une banderole et de tirer un feu d’artifice.

Cet événement fait suite à la publication d’un rapport remis aux autorités deux jours plus tôt, qui pointe la vulnérabilité des piscines d’entreposage. Si le site de Cattenom, épargné par ce genre d’action jusqu’à présent, a été choisi par les antinucléaires, c’est pour sa situation frontalière symbolique, pour sensibiliser les pays limitrophes.

Circonstances aggravantes

Placés en garde à vue jeudi, les militants, dont trois femmes, tous français, originaires de Paris, La Rochelle, Montpellier, Marseille… ont été présentés au parquet de Thionville hier à 14h puis remis en liberté. Il leur est reproché une intrusion en réunion avec dégradations dans l’enceinte d’un établissement civil abritant des matières nucléaires.

Le procureur leur a remis une convocation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Thionville le 3 janvier à 14h. Ils encourent une peine maximale de 5 ans de prison et une amende de 75 000 €

S. F. (Le Républicain Lorrain)

Un commentaire

  1. Qui les finance? un pays voisin de Cattenom?