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Harcèlement prétendu à Contern : les employés rejettent les allégations de l’OGBL


L’affaire de prétendus cas de harcèlement moral a été révélée en septembre dernier.

Dans l’affaire de harcèlement, les employés de l’ateliercommunal de Contern ciblent un «collègue de longue date».

Après la prise de parole de la commune de Contern mi-janvier, c’est au tour des salariés de s’exprimer. Dans un courrier publié lundi, une vingtaine d’employés de la commune partagent, pour la première fois, leur position sur le prétendu climat toxique de travail qui régnerait au sein de cette commune.

En septembre dernier, l’affaire avait été révélée par l’OGBL. Dans un premier communiqué, le syndicat alertait sur une dégradation des conditions de travail. Harcèlement moral, arrêts maladie, démissions en cascade… D’après le syndicat, l’ambiance était devenue «toxique». Après ces révélations, une enquête a été ouverte par une société extérieure, mandatée par le collège des bourgmestre et échevins de Contern. En novembre dernier, les premières conclusions ont été dévoilées. Selon la société mandatée, les reproches de harcèlement moral «n’étaient pas fondés».

Des conclusions qui ont fait réagir l’OGBL qui a exigé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante. En janvier dernier, de nouveaux rebondissements ont eu lieu. À la veille de Noël, un employé et un délégué de l’OGBL ont été démis de leurs fonctions. Une décision qui a été soutenue et justifiée par la commune de Contern dans le but «de garantir un environnement de travail respectueux et coopératif et (de) protéger les employés contre de nouveaux préjudices ».

«L’atmosphère de travail s’est nettement améliorée»

Un mois plus tard, une vingtaine de salariés de l’atelier communal de Contern ont décidé de prendre la parole. Dans un courrier publié lundi, ils assurent «que l’affirmation selon laquelle un climat de travail toxique régnerait à cause du collège échevinal et de la bourgmestre est fausse». Ils précisent que la situation s’est améliorée depuis «l’absence d’un collègue de longue date (…). L’atmosphère de travail s’est nettement améliorée. La peur liée à l’environnement professionnel appartient désormais au passé», affirment-ils.

Contestant le travail et les allégations de l’OGBL, les salariés regrettent «que ces affirmations infondées aient nui à l’image de la commune et de ses salariés (…). Dans notre quotidien professionnel, nous travaillons dans un climat respectueux et professionnel. En cas de difficultés, des structures internes existent pour permettre une résolution factuelle et constructive des problèmes», concluent-ils.