Accueil | A la Une | [Carré de Guy] Roud Léiwen : Il faut sélectionner le canonnier Luisi !

[Carré de Guy] Roud Léiwen : Il faut sélectionner le canonnier Luisi !


Comme chaque mercredi, l’ancien sélectionneur du Luxembourg Guy Hellers pose son regard sur le foot local et international. Ça pique, c’est passionné et ça vibre football ! Morceaux choisis…

Luxembourg / Biélorussie : « je crois à fond en la Sélection »

Jeudi soir, je serai en excellente compagnie devant un écran géant et j’espère que je pourrai déboucher une ou plusieurs bonnes bouteilles de champagne à la fin du match. Pourvu que la fête ne soit pas gâchée.
J’y crois à fond. En tant que joueur et sélectionneur, j’ai connu des grands moments avec l’équipe nationale, mais l’occasion d’aller à une phase finale d’un championnat d’Europe des Nations ne s’est jamais présentée. «Roude Léiw, huel se!».

«Incompréhensible que Luisi ne trouve pas grâce aux yeux de notre sélectionneur»
Pas de surprise durant la 11e journée de la BGL Ligue. La Jeunesse continue son petit bout de chemin en tête du classement avec un Toni Luisi qui fait parler la poudre. Actuellement, il marque comme il respire. Et pas contre n’importe qui. C’est incompréhensible qu’il ne trouve pas grâce aux yeux de notre sélectionneur. Toni comme Tom (Schnell) ont un caractère bien trempé et c’est peut-être la raison pour laquelle aucun des deux n’est sélectionné pour les deux prochains matches de notre équipe nationale. Au total, 322 spectateurs ont suivi la rencontre au sommet entre le RFCU et la Jeunesse, j’ai cru rêver en lisant ce chiffre. Le RFCU s’est muni d’un nouveau coach pour la deuxième partie de la saison en la personne de Frank Defays. J’espère qu’il pourra poursuivre l’évolution et la progression sportive des troupes de la présidente Karine Reuter. Et que le club pourra s’installer durablement en haut de l’affiche. Le F91, malgré une fatigue évidente, se rapproche des hommes de Marc Thomé. Ce n’est qu’une question de temps pour l’équipe de la Forge du Sud de prendre les commandes. Je ne le souhaite pas à Thomé ni à ses joueurs, mais je crois qu’il faudra tôt ou tard se rendre à l’évidence.

«Flavio Becca prendra les rênes, si ce n’est pas déjà fait, du Swift Hesperange»
En lisant un article en date du 7 novembre concernant le président Romain Schumacher du F91 Dudelange et de la LFL, je me pose des questions concernant le mode de fonctionnement, le savoir-vivre et la gouvernance de notre football. Bien sûr, je ne suis pas naïf à ce point de ne pas remarquer, depuis mon retour au Luxembourg, certaines jalousies entre clubs mais aussi entre la FLF et certains clubs. Je me rappelle mes débuts comme coordinateur des jeunes à la FLF, avec l’école de football. Durant quelques années, la FLF a payé une somme d’argent aux clubs pour que leurs joueurs puissent profiter de la formation FLF. Sans cette indemnité, les clubs n’auraient pas libéré leurs gamins. Incroyable! Aujourd’hui, tout le monde se félicite de l’école de football et de son apport pour le football luxembourgeois. Si l’ancien président Roemer n’avait pas installé cette école auprès de la FLF, tous les résultats qui ont été réalisés les dix dernières années n’existeraient pas. Le président Schumacher parle également du fait que les clubs ne sont guère aidés par la FLF, que certains dirigeants de club en DN ne se saluent pas lors d’une rencontre en BGL Ligue. En même temps, il fait allusion au fait que la FLF a vu d’un mauvais œil la création et l’existence de la LFL. Et que cette dernière pourrait disparaître vu l’ambiance qui règne entre certaines personnes et certains clubs. Chouette ambiance tout ça. C’est la situation enthousiasmante du football luxembourgeois, version Romain Schumacher. Là où cela devient amusant (ou pas), c’est quand il parle du Swift Hesperange, du F91 et des envies de Flavio Becca. À mon humble avis, Flavio Becca prendra les rênes, si ce n’est pas déjà fait, du Swift Hesperange et du F91. Le président du F91 restera Romain Schumacher et celui du Swift restera Fernand Laroche. En tant que sponsor, sans aucune fonction officielle auprès d’un club, Becca peut investir et prendre le tablier du chef d’orchestre où il le souhaite. Si les dirigeants des clubs sont d’accord.

Guy Hellers

Retrouvez la chronique de Guy Hellers en intégralité tous les mercredis, dans l’édition papier du Quotidien