Dans un communiqué publié ce mardi, Caritas explique avoir discuté avec les banques et le gouvernement sur le devenir de ses activités au Luxembourg.
Le feuilleton Caritas continue près de quatre jours après la révélation de l’affaire d’un détournement de fonds de 61 millions d’euros. Lundi, le parquet révélait d’une personne avait été inculpée dans le cadre de l’instruction ouverte à la suite de la plainte du directeur général, Marc Crochet. Un peu plus tôt dans la journée, l’association avait réuni une partie de ses employés (310 personnes) pour s’exprimer sur cette affaire et rassurer son personnel.
« Nous avons mis en place des solutions d’accompagnement psychologique pour les membres qui souhaiteraient en bénéficier durant cette période. Caritas Internationalis et Caritas Europa nous ont également proposé leur soutien dans ce contexte », a indiqué lundi Marc Crochet. Une information que nous avions, par ailleurs, donnée dans notre article paru ce mardi.
Une société d’audit à la rescousse de Caritas
Après la communication, l’association cherche désormais des solutions pour, elle le dit, « assurer la poursuite de ses activités ». Cette semaine, une société d’audit a été sollicitée pour vérifier les procédures financières et « déceler et changer ce qui, au niveau technique et/ou humain, a pu être défaillant ».
Des éléments qui permettront selon l’association de « mieux comprendre comment un détournement de cette envergure, et sur une période de près de six mois, a été possible ».
Des premières discussions avec les banques et le gouvernement
Dans son communiqué, Caritas confirme que des « discussions ont été entamées avec les banques et le gouvernement ». L’objectif pour l’association est de négocier avec les banques dans le but « de subvenir aux besoins financiers de Caritas à court terme, et en attendant des solutions plus globales ».
Pour le gouvernement, qui a condamné le détournement de fonds, il s’agira « d’identifier des solutions qui peuvent assurer la continuité des activités de l’association au Luxembourg ».
Comment est-ce possible ? 1 personne avoir tout ce pouvoir financier ? N’importe quel association, entreprise, doit ce sauvegarder , même par respect aux bénéficiaires et employés !