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Cancer : une découverte faite à l’université du Luxembourg


Grâce à la découverte de ces chercheurs, le taux de survie des patients pourra être amélioré. (photo université du Luxembourg)

L’université du Luxembourg a annoncé jeudi qu’une de ses équipes de chercheurs avait découvert un nouveau biomarqueur du cancer colorectal qui pourrait améliorer la thérapie et les taux de survie des patients.

Les biomarqueurs sont des indicateurs biologiques mesurables pour une maladie donnée, tels que des changements dans les quantités de certaines protéines qui surviennent en corrélation avec certaines maladies. Ces biomarqueurs aident les médecins à poser le diagnostic d’une maladie, à identifier son stade et à déterminer ses risques de récidive chez un patient et donc à choisir le traitement le plus adapté.

Dans le cas du cancer colorectal, une détection et une catégorisation précoces sont tout particulièrement cruciales, puisque, par exemple, les patients de stade II n’ont pas tous besoin de chimiothérapie, précise l’université.

Aide précieuse pour les oncologues

L’identification, en particulier, des patients présentant un risque de récidive au début de la maladie pourrait aider les médecins. Cependant, il existe encore trop peu de marqueurs pronostiques connus pour le cancer colorectal. Ainsi, un trop grand nombre de patients souffrent encore inutilement des effets secondaires de la chimiothérapie sans pour autant bénéficier de ses bienfaits.

Dans une étude soutenue par la Fondation Cancer et le Fonds national de la recherche (FNR) du Luxembourg, une équipe interdisciplinaire composée de scientifiques en recherche expérimentale et computationnelle du groupe Molecular Disease Mechanisms au sein de l’Unité de recherche en sciences de la vie de l’université du Luxembourg a donc récemment découvert un nouveau biomarqueur prometteur du cancer colorectal. De tels marqueurs pourraient permettre de classer les patients dans des groupes à risque «élevé» ou «faible», particulièrement durant les premiers stades de la maladie. Une telle classification pourrait aider les oncologues à choisir les schémas thérapeutiques appropriés pour un patient donné.