Camille Lellouche a tout d’une grande : elle joue la comédie, du piano, de la guitare, elle chante et elle est aussi la star des réseaux sociaux. Mais ce samedi 9 mars, c’est « en vrai », que son public a pu la voir, au Casino 2000 de Mondorf-les-Bains.
Révélée au cinéma dans Grand Central, film de Rebecca Zlotowski avec Tahar Rahim et Léa Seydoux, Camille Lellouche est surtout connue pour sa participation à la saison 4 de The Voice sur TF1 et pour ses vidéos humoristiques diffusées sur internet.
Elle participe à l’émission de Cyril Hanouna, Touche Pas à Mon Poste (TPMP) sur C8, puis fait des apparitions dans Quotidien sur TMC et a même fait ses premiers pas parmi les Grosses têtes, sur RTL en mars 2019. Elle fait actuellement partie du casting du film Damien veut changer le monde, de Xavier de Choudens.
Elle se consacre, depuis 2016, à sa carrière d’humoriste et à l’écriture de son premier One Woman Show, « Camille en vrai », qu’elle a présenté au Casino 2000 de Mondorf-les-Bains, ce samedi soir.
Camille Lellouche est donc une artiste pluridisciplinaire et en a fait la démonstration dans son spectacle.
Car la jeune femme de 32 ans sait comment capter l’attention de son public : en parlant sans concession de ses expériences au cinéma et dans The Voice, en passant de la comédie à la chanson, du piano à la guitare et en transmettant des émotions….
Camille Lellouche, enthousiaste, énergique, raconte l’histoire de personnages qu’elle aurait rencontrés lorsqu’elle travaillait dans un restaurant : Kim Kardashian, «la michto», Charlotte Léonie, comédienne bon chic bon genre un peu perchée, dont les parents pas divorcés ont fait d’elle une personne «émotive parce que le thon rouge disparaît de la mer Méditerranée».
Camille Lellouche sait faire rire, mais aussi pleurer, notamment avec le personnage de la femme battue de Lenny, rencontrée dans un bar, loufoque, qui banalise sa condition de femme battue et qui rêve de chanter…
Un spectacle dont les textes, parfois légers pourraient être peaufinés, mais dans lequel le spectateur ne s’ennuie pas.
Sarah Melis