Le chiffre est jusqu’à présent passé inaperçu. Dans ses projections à moyen terme (2023-2027), le Statec mise sur un solde amélioré des finances publiques de l’ordre de 500 millions d’euros.
Le montant concerne bien le budget de l’État 2023 et non pas l’exercice 2022, qui devrait, lui, aussi se solder par une marge de 500 millions d’euros. Ce dernier montant est confirmé par la ministre des Finances, Yuriko Backes, qui compte redistribuer cette enveloppe sous forme de crédits d’impôt ciblés.
Le ministère ne souhaite cependant ni confirmer ni commenter les 500 millions d’euros supplémentaires, annoncés par le Statec. Néanmoins, ce genre de prévision laisserait entrevoir «de meilleures perspectives que prévu» pour le budget 2023.
Toujours selon le Statec, le déficit public pourrait, en effet, être ramené en 2023 de 2,8 % à 2,2 % du PIB. Une réduction supplémentaire du déficit, de l’ordre de 150 millions d’euros, est mise en perspective grâce une réduction du coût du plafonnement des prix de l’énergie.
Un calcul – certainement trop simpliste – pourrait, donc, laisser conclure à une marge financière non budgétisée d’un milliard d’euros. Les syndicats ne vont pas manquer à le faire remarquer lors de la tripartite.