Le Portugal a lancé vendredi sur internet une campagne pour se promouvoir auprès des Britanniques, afin de conserver son premier marché touristique en cas de Brexit.
« Parfois, la vie nous joue des tours (…) mais il y a des choses qui ne changent pas. (..) Aucune frontière ne nous séparera », assure l’office du tourisme du Portugal en présentant cette campagne intitulée « Brelcome », pour une contraction de « British Welcome ».
Le « sens de l’humour » et la « joie de vivre » britanniques y sont vantés à travers les clips promotionnels de cette campagne qui décline les arguments de vente de filière touristique portugaise : le sable des plages, les terrains de golf, les caves à vin, ou encore les festivals de musique.
« Le Portugal montrera au Royaume-Uni qu’avec ou sans Brexit nous accueillerons les Britanniques de la même manière », a souligné la secrétaire d’État au Tourisme, Ana Mendes Godinho. Le gouvernement socialiste portugais a prévu dès janvier un plan en cas de Brexit sans accord comprenant des mesures destinées à faciliter la venue des touristes britanniques. Ceux ci seraient notamment exemptés de visas.
Le Royaume-Uni et le Portugal sont unis par la plus ancienne alliance militaire, diplomatique et commerciale du monde, scellée en 1373. Surtout, le Portugal s’inquiète pour un secteur touristique qui représentait en 2017 13,7 de son PIB et qui a généré en 2018 des recettes record de 16,6 milliards d’euros.
Selon les statistiques officielles de la filière hôtelière, 1,8 million de Britanniques se sont rendus au Portugal en 2018, soit une baisse de 5,8% par rapport à l’année précédente alors que le nombre total de touristes étrangers a augmenté de 0,4% à 12,8 millions d’hôtes.
LQ/AFP