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Boris Johnson : « Quitter l’UE ne signifie pas quitter l’Europe »


"Il y a une différence énorme entre le fait de quitter l'UE et nos relations avec l'Europe qui vont s'intensifier", a déclaré Boris Johnson à la presse devant son ministère. (photo AFP)

Le nouveau ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, partisan convaincu du Brexit, a affirmé jeudi que quitter l’Union européenne ne signifiait pas quitter l’Europe, dans sa première déclaration depuis sa nomination.

« Il y a une différence énorme entre le fait de quitter l’UE et nos relations avec l’Europe qui vont s’intensifier », a-t-il déclaré à la presse devant son ministère. « Bien sûr, nous allons appliquer la volonté de la population exprimée lors du référendum mais cela ne veut aucunement dire quitter l’Europe », a-t-il affirmé.

Le nouveau chef de la Diplomatie, qui a mené la campagne pour sortir de l’Union européenne, a indiqué qu’il s’attelait à « remodeler le profil global de la Grande-Bretagne et son identité de grand acteur mondial ».

Interrogé sur les réactions mitigées qui ont accueilli sa nomination, M. Johnson a relevé qu' »un vote comme celui du (référendum du) 23 juin, forcément, fait tomber du plâtre des plafonds des chancelleries européennes. Ce n’est pas le résultat qu’ils attendaient et ils expriment leurs vues librement et franchement ».

Quant aux propos de son homologue français Jean-Marc Ayrault, qui l’a accusé jeudi matin d’avoir « beaucoup menti » pendant la campagne du référendum, Boris Johnson a répondu que M. Ayrault lui avait « envoyé une lettre charmante il y a quelques heures en me disant qu’il était impatient de travailler avec moi et d’approfondir la coopération anglo-française dans tous les domaines. Ce que nous souhaitons faire ».

M. Johnson est spécialiste des déclarations intempestives voire insultantes et a par le passé comparé Hillary Clinton à « une infirmière sadique » ou rappelé les origines kényanes de Barack Obama pour lui attribuer une prétendue antipathie envers l’empire britannique.

Le Quotidien / AFP