C’est ce mardi en Espagne, sur la Costa Blanca, que l’équipe Deceuninck–Quick Step a donné rendez-vous à la presse pour sa traditionnelle présentation annuelle. L’occasion d’en savoir plus sur le programme de Bob Jungels.
Comme presque chaque jour, un joli soleil irradiait le bord de mer, la troupe au complet (sauf les six coureurs devant participer la semaine prochaine au Tour Down Under, et par conséquent, déjà sur place en Australie), s’est payé une virée de six heures par 17°C.
Pour le moment, le dernier vainqueur de Liège-Bastogne-Liège a expliqué qu’il débuterait sa saison sur le Tour de Colombie (12-17 février) et qu’il ferait du Giro (11 mai-2 juin) son principal objectif. Il en sera donc à son troisième Tour d’Italie après ses fameuses expériences de 2016 (6e du classement général et meilleur jeune) et de 2017 (8e du général, meilleur jeune et victorieux d’une étape à Bergame).
«J’adore le Giro, le parcours, la course et le public. C’est un parcours assez intéressant pour les coureurs qui sont forts dans les chronos», a-t-il pu résumer, histoire de rappeler que le parcours du Tour-2019 n’était pas à son goût.
Liège ou pas ?
Néanmoins, voici peu, nos confrères du Het Nieuwsblad ont suggéré qu’après le Tour d’Italie Bob Jungels enchaînerait avec le Tour de France. Ceci pour servir de lieutenant de luxe à l’ambitieux grimpeur espagnol Enric Mas, deuxième l’an passé de la Vuelta. Une hypothèse plausible car le chrono par équipes, à Bruxelles, aura son importance, et en haute montagne, Jungels et Alaphilippe ne seront pas de trop…
Par ailleurs, Bob Jungels a demandé à ses dirigeants de disputer Paris-Nice. Il devrait être entendu et il a toutes les qualités requises pour y briller. Au rayon des classiques, on peut imaginer qu’il s’aligne, pourquoi pas, sur le Tour des Flandres (7 avril), la Flèche Brabançonne (17 avril), L’Amstel Gold Race (21 avril) et la Flèche Wallonne (24 avril).
La proximité du Tour d’Italie lui permettra-t-elle d’être au départ de Liège-Bastogne-Liège (28 avril), alors que le Tour de Romandie (30 avril-5 mai) semble la préparation idéale.
Tout cela reste à définir, comme la programmation du stage d’altitude, en Sierra Nevada, long de trois semaines.
Denis Bastien, à Calpe