C’est dans le plus grand secret que Bill Gates s’est rendu ce mercredi à Luxembourg, pour une visite de travail à la Banque européenne d’investissement, partenaire de longue date de la fondation qu’il a créé avec son ex-épouse Melinda.
Pour des raisons de sécurité, sa venue dans la capitale grand-ducale a été tenue secrète jusqu’à la dernière minute, seuls les employés partageaient la confidence : Bill Gates a effectué une visite de travail ce mercredi 26 octobre à la Banque européenne d’investissement (BEI) au Kirchberg, sur invitation du président Werner Hoyer.
Les deux hommes se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises dans le cadre d’un partenariat de longue date entre la fondation Bill-et-Melinda-Gates et l’institution européenne, mais toujours hors des frontières jusqu’ici. Au programme de cette journée luxembourgeoise figurait une série de réunions aux côtés du président de la BEI et d’équipes d’experts consacrées à différents sujets, dont l’énergie, la santé ou encore le développement durable.
«Le but est surtout de faire avancer des dossiers et de signer certains accords», glisse le service presse de l’institution, ajoutant que la communication autour de cette visite a été verrouillée à la demande des équipes du milliardaire américain. «Rien ne devait filtrer avant que Bill Gates n’ait déjà quitté le territoire, afin de faciliter l’ensemble du protocole très strict qui assure sa sécurité. Ils sont très consciencieux sur ce point, on a dû respecter leurs conditions à la lettre au risque qu’il annule.»
Constructive and inspiring meeting with @BillGates We talked about our common priorities and the current geopolitical situation, climate and energy issues and the role of innovation in achieving a more sustainable future. pic.twitter.com/t5GnaVAGP8
— Xavier Bettel (@Xavier_Bettel) October 26, 2022
Des précautions qui se sont durcies ces dernières années, reconnaît-on en interne, alors que le fondateur de Microsoft est régulièrement pris pour cible, notamment par des groupes complotistes : ainsi, toutes les photos prises lors d’événements doivent désormais être validées au préalable avant diffusion, au risque qu’un de ses gestes spontanés alimente l’une ou l’autre thèse farfelue sur internet.
Les 3 600 employés de la BEI conviés
À l’issue des échanges purement professionnels de la journée, Bill Gates a accepté de participer à une discussion en compagnie du président et d’une poignée d’experts face aux 3 600 employés de la BEI réunis dans l’Atrium, lieu où se déroulent les événements marquants de l’institution. Un moment plus informel et détendu, fréquent lors de la venue de personnalités de haut vol dans les murs, comme récemment le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Bill Gates était déjà venu au Luxembourg, en visite au Parlement européen, en octobre 2018, pour parler de l’avenir de la coopération internationale de l’UE, et avait aussi rencontré le Premier ministre, Xavier Bettel, en Suisse, en janvier 2019, à l’occasion du Forum économique mondial, pour discuter des opportunités entre la fondation Bill-et-Melinda-Gates et le Luxembourg en matière de coopération et d’aide au développement.
Depuis sa création en 2000, la fondation a investi 54,8 milliards de dollars dans la santé et l’éducation au niveau mondial, dont 6,7 milliards pour l’année 2021. Sur le front de la lutte contre le Covid, elle a mobilisé 1,75 milliard de dollars. Les pandémies, la crise climatique et l’égalité homme-femme constituent les principaux combats des vingt prochaines années pour le couple de philanthrope, divorcé à la ville mais toujours uni au service de la fondation qui porte leur nom.
Des accords pour la transition énergétique
Au cours de cette visite, Breakthrough Energy, le réseau d’investisseurs fondé par Bill Gates, et la BEI ont signé un protocole d’accord visant à renforcer la coopération afin d’accélérer la transition vers les énergies propres, de soutenir la recherche de pointe, de développer et de mobiliser des investissements pour commercialiser l’innovation, et de mettre en œuvre le partenariat UE-Catalyst.
Ce nouvel accord s’inscrit dans le prolongement d’un soutien de 50 millions d’euros de la BEI en faveur de Breakthrough Energy Ventures-Europe afin d’intensifier le déploiement de nouvelles technologies se substituant aux énergies gourmandes en ressources fossiles, mais aussi du soutien conjoint, de la BEI et de la Commission européenne, au programme Breakthrough Energy Catalyst, qui a été annoncé par Werner Hoyer et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de la COP 26, l’année dernière, à Glasgow.
Cet accord permettra également une coopération plus étroite entre le programme Breakthrough Energy Fellows et l’Institut BEI. Le programme Fellows est conçu pour que les entreprises en phase d’amorçage travaillant sur des solutions scientifiques innovantes bénéficient des financements en matière de recherche-développement, des ressources éducatives et du réseau dont elles ont besoin pour exploiter pleinement le potentiel de leur technologie.
Une collaboration centrée sur la santé
Réunis cet été à Londres, Bill Gates et Werner Hoyer avaient annoncé un partenariat pour stimuler les investissements dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l’assainissement dans les pays à revenu faible et intermédiaire, en particulier en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.
La fondation Bill-et-Melinda-Gates et la BEI ont précédemment collaboré avec la Commission européenne sur la plateforme de diagnostic médical pour l’Afrique et la plateforme européenne pour la santé, créées pour améliorer l’accès aux services des laboratoires et de diagnostic, ainsi qu’aux vaccins, pour les populations à faible revenu en Afrique et dans les pays voisins de l’UE.
La BEI et la fondation contribuent aussi à l’EU Malaria Fund, qui vise à financer des projets de prévention et de traitement du paludisme. Les deux partenaires soutiennent également COVAX, l’initiative mondiale pour garantir un accès équitable aux vaccins contre le coronavirus à l’échelle mondiale. Plus de 780 millions de personnes dans le monde bénéficieront des investissements dans les soins de santé mis en œuvre par la BEI en 2021.
C’est inadmissible que cet homme soit reçu comme un héros, son lobbying n’a rien de philanthropique et de scientifique. C’est un mondialiste et un eugéniste et ses intentions ne sont pas innocentes. Le Forum de Davos est une clique de milliardaires/multinationales qui veulent imposer leur vision de la gouvernance de la planète, en laissant une bonne partie de l’humanité au bord de la route. Son rêve est de réaliser la prédiction du livre « 1984 » de Orwell. Ses relations avec les industries chimiques et Big Pharma est une triste réalité. Il achète des terres agricoles pour espérer contrôler l’alimentation et idem pour d’autres secteurs et ainsi asservir et contrôler les citoyens.