Un péage ne serait-il pas une solution pour réduire les bouchons de la capitale luxembourgeoise ? La ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Yuricko Backes, a répondu à un député écologiste.
Au Luxembourg, les automobilistes passeraient 55 heures par an dans les bouchons de la capitale. C’est en tout cas ce que révèle l’analyse annuelle d’Inrix, une entreprise spécialisée dans l’analyse et la fourniture de données et de services liés au trafic. Le Luxembourg se place ainsi à la 87e rang mondial des villes les plus embouteillées.
Et pour remédier à ce problème, certains pensent que l’installation d’un système de péage serait adéquat. C’est notamment le cas du député dei gréng, Meris Sehovic.
Dans une question parlementaire adressée à la ministre de la Mobilité et des Travaux publics, l’élu cite l’exemple de la ville de Londres qui, après avoir introduit le «congestion charge», a sensiblement réduit l’utilisation du transport privé motorisé et augmenté celle des transports publics.
Meris Sehovic interroge alors Yuricko Backes sur sa position concernant l’éventuelle instauration d’un système de péage au Luxembourg.
La réponse de la ministre est claire. Non, l’installation de systèmes de péages dans les villes luxembourgeoises n’est pas prévue. «Il convient de relever que l’accord de coalition 2023-2028 ne prévoit pas un tel dispositif», écrit-elle.
En revanche, l’accord de coalition en question prévoit bien d’étudier la mise en œuvre d’un modèle pour le transport de marchandises, basé sur le principe de l’«utilisateur-payeur». Le ministère va ׂ«prochainement lancer une étude à ce sujet, afin de rassembler les informations nécessaires à la prise de décision concernant l’éventuelle introduction d’un système de péage pour véhicules utilitaires lourds».