Seule équipe à n’avoir pas encore gagné en 2024, le RFCU a enfin décroché sa première victoire de l’année dans la capitale et pris de l’air dans une course au maintien où le Fola, réglé en 25 minutes à Strassen, a fait la mauvaise opération du jour.
Käerjeng-Rosport (0-0)
Au terme d’un match assez pauvre en occasions, Bascharageois et Rosportois ont pris chacun un point dont Käerjeng se contentera, même s’il ne le fait pas tant avancer que ça dans son opération maintien. Bien en place, l’UNK met un bon quart d’heure à attaquer, et frôle l’ouverture du score par Ken Corral, après un très bon service de Fostier. Plus de peur que de mal pour les Rosportois, auteurs auparavant d’une bonne entame où il leur a toutefois manqué un petit quelque chose pour faire la différence.
Le reste de la première période est pauvre en émotions et si la seconde est de meilleure facture, les deux équipes peinent toujours à se créer des occasions. Comme en première période, ce sont les visiteurs qui prennent le meilleur départ. Käerjeng subit un peu, mais à mesure que les minutes défilent, l’équipe de Franck Rinaldo retrouve un peu de vie. Mais les opportunités bascharageoises sont loin d’être dangereuses pour Bürger, qui passe une journée tranquille. On avance tout droit vers un match nul quand, dans les arrêts de jeu, Steinbach est tout proche de donner la victoire aux siens. Mais son coup franc s’abat sur la transversale.
Jessy Ferreira
Strassen-Fola (3-1)
Dans sa lutte pour se maintenir la saison prochaine parmi l’élite, le Fola a réalisé une très mauvaise opération en s’inclinant lourdement sur la pelouse de Strassen. Les locaux les ont asphyxiés dès l’entame de la partie, portés par un Zenadji des grands jours, mais qui a dû laisser rapidement sa place en pointe de l’attaque à Perez, en raison d’une blessure. Avant de sortir à la 26e, l’Algérien a tout de même éclaboussé l’opposition de sa réussite avec un doublé. D’abord grâce à une réalisation pleine de génie à la 8e (1-0) puis à la 23e suite à un centre du milieu de terrain par Stulin (2-0).
Deux minutes plus tard, Schütte corsait l’addition en reprenant victorieusement un corner botté côté droit par Stulin (3-0, 25e). Malgré ce coup du sort, les visiteurs ne baissent pas les bras. Et Diallo se rend justice sur penalty après la demi-heure de jeu après avoir été fauché dans la zone de vérité par Correia Mendes (3-1, 32e). En seconde période, les Folamen se créent des occasions mais sans jamais trouver la faille. Les Eschois rentrent ainsi bredouille à la maison avec une quinzième défaite dans les valises. De nouveau derniers, il leur reste encore cinq finales à disputer pour sauver leur peau. La prochaine les opposera dimanche prochain au Racing.
Jocelin Maire
RFCU-Wiltz (2-4)
Le Racing était privé pour ce match important d’Amiri et d’Ikene et subit dès le début la pression adverse. Wiltz, à la recherche d’un succès depuis le 12 novembre 2023 (!), se montre entreprenant et résolument orienté vers l’avant. Une relance complètement ratée de Skenderovic permet à Gorny de récupérer le ballon et de déclencher une frappe lointaine dans la lucarne (0-1 7e).
Le Racing, inexistant et terriblement fébrile, encaisse un second but dès la 16e, quand coup franc de Klump est repris au centre d’une tête plongeante par Gorny (0-2). Et le calvaire local continue : Gorny se promène à gauche, voit Mmae qui centre immédiatement sur Saïdi, et Do Rego doit une troisième fois aller chercher le ballon au fond de son filet (0-3, 19e). Un tir croisé (27e) de Buch dévié par Schon en corner : voilà l’unique réaction des joueurs de la capitale avant la pause.
Le Racing est quand même toujours vivant. Buch le prouve en reprennant victorieusement de la tête un corner de Tinelli (1-3 47e) dès le retour des vestiaires. Cette réplique reste toutefois éphémère, car la défense est aux abonnés absents, perd trop de ballons et de duels en ce dimanche. Schroeder, vainqueur d’une opposition avec Denis Ahmetxhekaj, inscrit ainsi le 1-4 à la 65e. Le match est définitivement plié et la réduction du score tardive de Giesteira (2-4, 92e) n’y changera plus rien, car la suprématie de Wiltz ne souffre d’aucune contestation.
Georges Bassing