Hesperange termine la phase aller invaincu et avec 13 victoires en 15 matches, après son succès sans trembler sur la Jeunesse (2-0).
Le Swift n’a jamais vraiment été mis en danger par la Jeunesse. Un résumé statistique : en première période, Hesperange a cumulé 14 tirs et 4 corners. La Vieille dame, elle, a tiré une fois, de 25 mètres, par Lapierre et le ballon a quasiment fini au point de corner.
Les hommes de Carzaniga, eux, ont immédiatement entamé leur méticuleux travail de sape, avec à la baguette les très sérieux Couturier et Terki. Tout s’est retrouvé facilité par le scénario : après 11 petites minutes, un tir totalement raté de Sacras est repris par Corral. Sommer repousse… directement dans les pieds de Stolz, qui prolonge au fond (1-0). Pourtant, le Swift n’aura qu’une autre vraie opportunité d’aggraver le score : sur une longue ouverture de Terki, Philippe contrôle pointe de pied et, en bout de course, au coeur de la surface, expédie sa demi-volée au-dessus (23e).
Stolz fait le boulot comme un grand
Au vu de la possession de balle, on n’est quand même pas très loin du petit hold-up quand Lapierre expédie un missile sur les gants de Dupire. Plein centre, De Taddeo a alors le but ouvert mais pas le réflexe suffisant pour convertir un ballon qui lui revenait dessus très vite (50e). Dans la foulée de cette toute première occasion, les Bianconeri desserrent un peu l’étreinte mais ça ne les empêche pas de se passer près de la correctionnelle quand une combinaison Stolz-Philippemanque de faire mouche, ce dernier flirtant avec le montant (53e). Et c’est l’Allemand qui pliera symboliquement la rencontre quelques minutes plus tard, d’un petit ballon frappé en déséquilibre et au bout d’une percussion de Sacras (2-0, 60e).
Il y aura encore ce tir flottant de Pierrard au ras de la transversale (70e) mais le Swift ne s’emballe pas. Il vient l’air de rien de passer le cap des 50 buts inscrits sur la phase aller. Celui des 40 points aussi. La balle sera dans le camp du F91, ce dimanche, qui devra répondre depuis Wiltz.
Julien Mollereau