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[BGL Ligue] Stefano Bensi : «Une opportunité comme Strassen, il faut la saisir»


Revigoré par son mois loin de terrains, Stefano Bensi ne se fixe «aucune limite» avec l’UNA.

À la veille de son premier match de BGL Ligue avec Strassen, dimanche contre la Jeunesse (13e journée), Stefano Bensi (36 ans) revient sur son choix de replonger à l’UNA, à peine un mois après sa démission du Fola.

Quel bilan tirez-vous de vos deux premières semaines au contact de l’effectif strassenois ? 

Stefano Bensi : C’est très positif. On a fait connaissance avec un groupe solide, soudé. Et niveau qualité, n’en parlons pas… On a pris beaucoup de plaisir, et on a débuté correctement en Coupe (victoire 0-8 à Kayl/Tétange, le 10 novembre), mais c’est bien d’avoir eu presque deux semaines complètes pour continuer à faire connaissance avec les joueurs et mettre en place nos idées, qui sont essentiellement basées sur le jeu.

En parlant d’idées : votre prédécesseur, Vitor Pereira, était plutôt un adepte de la défense à trois, tandis qu’au Fola, vous évoluiez le plus souvent à quatre derrière. Faut-il s’attendre à un changement de système ? 

Je ne suis pas fixé sur un système, je regarde surtout ce qu’il y a à disposition et je peux vous dire qu’avec le cadre qu’on a, on peut jouer dans n’importe quel système. On jouera dans le système qui conviendra, selon les joueurs présents et l’adversaire.

Vous n’arrivez pas en terrain totalement inconnu à Strassen…

Tom (Schnell) a joué à Strassen (en 2022/2023, sa dernière saison). Pour ma part, j’ai joué avec Diogo Pimentel, Bruno Correia ou Zachary Hadji et ai même entraîné Diogo et Bruno. Tous les autres, je les connais pour les avoir affrontés comme joueur ou comme entraîneur. Je connais leurs qualités, et c’est sur ça qu’on va jouer. Mais en dehors des joueurs que j’ai nommés, tous me découvrent en tant qu’entraîneur. C’est nouveau pour eux et moi, mais jusqu’ici, j’ai pris énormément plaisir.

C’est la qualité de l’effectif à votre disposition qui vous a convaincu de replonger, un mois seulement après votre démission du Fola ?

Dans le foot, il n’y a jamais de bon timing, de bon moment. Le football est construit par des opportunités, et s’il y a une opportunité avec un club comme Strassen, qui reste familial mais a des ambitions élevées, il faut la saisir. Et quand on voit le cadre sur le papier, mais aussi la qualité aux entraînements, on se dit qu’on a fait le bon choix.

On vous disait lessivé mentalement à votre départ du Fola. Ce passage difficile appartient-il donc déjà au passé ?

Le mois passé à la maison m’a fait énormément de bien. Je n’ai pas eu à réfléchir à des solutions, à mettre en place une équipe, à analyser qui que soit. Aujourd’hui, je suis totalement focalisé sur Strassen, et je me donnerai à fond jusqu’au bout comme je l’ai toujours fait avant. Je suis quelqu’un de très passionné, et quand je m’engage, je me donne à 100 %.

Vous attendiez-vous à recevoir un coup de fil de Strassen ? 

J’avoue avoir été un peu surpris. J’étais parti pour ne rien faire pendant un certain temps – pas trop longtemps non plus – mais plusieurs clubs m’ont rapidement appelé. Mais ce n’était pas le moment. Mais je m’étais dit que s’il y avait un challenge sportif qu’on ne peut pas refuser qui se présentait à moi, je me mettrais à table.

Quand on voit le cadre sur le papier et la qualité aux entraînements, on se dit qu’on a fait le bon choix

N’est-ce pas plus difficile de prendre les rênes d’une équipe qui a des résultats que d’une équipe en grande difficulté ? 

Si, mais c’est ça qui donne envie. Quand on reçoit un appel du président (Luc Hilger) de Strassen, que je remercie car il nous a fait confiance (avec Tom Schnell et Veldin Muharemovic, ses anciens adjoints au Fola qui l’ont suivi à l’UNA), on ne réfléchit pas trop, parce qu’on est passionné et fou du foot, et qu’on a envie de voir jusqu’où on peut aller. C’est une bonne occasion de montrer de quoi on est capable, même si les dirigeants savent qui on est, ce qu’on a réalisé ces deux dernières années, ce qui leur a d’ailleurs donné envie de travailler avec nous. Dans le foot, qu’on soit joueur ou entraîneur, il faut avoir de la réussite mais pour moi, le plus important, c’est qu’on fasse preuve d’engagement et qu’on prenne plaisir à jouer sur le terrain. Si on fait tout ça, je suis persuadé que les résultats viendront.

Sur quels plans l’équipe peut-elle encore progresser ? 

Vitor (Pereira) a fait du très, très bon travail. Les résultats et les performances pendant un an et demi ont été très satisfaisants, alors on ne va pas tout bousculer. On va essayer de progresser dans les petits réglages et dans notre philosophie.

Quel est l’objectif qui vous a été fixé par votre direction ? 

L’objectif reste celui qui avait été fixé cet été : faire une meilleure saison au niveau statistique que l’année dernière, où ils ont fait 44 points. On va aller chercher plus que ces 44 points, et au niveau du classement, je ne me fixe aucune limite car chaque dimanche, on va sur le terrain pour gagner.