Nouveau problème majeur dans un club qu’on pensait enfin calmé : Hakim Menaï n’a pas entraîné son groupe, contre la Jeunesse. En cause, une altercation violente avec son directeur sportif, Ebrahim Bouazzati.

Quelle affaire, encore… On pensait Hesperange pacifié malgré les dettes restant à payer et l’interdiction de recutement prononcée à son encontre pour trois périodes de transferts, mais non… Samedi, une altercation a priori assez violente (certains dans le vestiaire parlent même d’«agression») a opposé le coach, Hakim Menaï à son directeur sportif, Ebrahim Bouazzati.

La raison? À en croire plusieurs témoins, le manque de temps de jeu du fils du directeur sportif, Yanis. Ce serait devant le refus de Menaï de reconsidérer l’utilisation du jeune milieu de terrain que les choses se seraient envenimées.

Le coach accuse son directeur sportif de l’avoir agressé. Une fois arrivé devant leur président, Fernand Laroche, Bouazzati a prétendu que c’est lui, qui était la victime.

Devant l’indécision née de ce nouveau clash surréaliste, le président aurait décidé… d’en référer à Flavio Becca, qui avait placé les deux hommes à leurs postes respectifs, la saison passée. Serait-il donc encore actif en sous-main alors que le comité hesperangeois a acté officiellement de son retrait des affaires?

En tout cas, l’arbitrage supposé qui en a résulté a suivi une pente savonneuse : Hakim Menaï a regardé le match contre la Jeunesse depuis les tribunes, avec Ebrahim Bouazzati sur le banc… et son fils sur le terrain. Vous vous ennuyiez en ce début d’automne? Le Swift va vous réveiller…

Julien Mollereau et Jessy Ferreira