[BGL Ligue] Le Progrès piège Strassen et passe de la 6e à la 3e place!

En remportant un troisième match de championnat consécutif, c’est un Progrès en pleine renaissance (de résultats en tout cas) qui met la pression sur la concurrence : en grattant trois places d’un coup, il devient au moins provisoirement troisième de DN.

Intense, mais avare en occasions, la première période de ce choc de la 23e journée, qui débute avec deux actions quasiment identiques de part et d’autre du terrain. D’un côté, Özcan repousse de manière pas conventionnelle et sur sa ligne un tir plein axe puissant de Burban, mais Boesen a suivi pour mettre juste à côté, du bout du pied, sous la pression d’un Özcan qui s’est relevé très vite (6e). De l’autre, quelques secondes plus tard, Flauss doit sortir une parade au pied de son poteau sur une tentative de Vova et vite se détendre de nouveau pour capter la reprise de Matheus, qui allait conclure (7e).

On a déjà fait le tour des opportunités des 45 premières minutes. Mais c’est sur un coup-franc de Natami, remis dans l’axe par Karamoko, que la différence va se faire. Kaluanga rate son dégagement, qui part en cloche plein axe. La volée de Lybohy, bien équilibrée, puissante, file sous la barre (1-0, 13e).

M. Rodrigues ne siffle pas pénalty pour Matheus à la 85e

Entre un nombre vertigineux de passes ratées de part et d’autre, une petite pluie fine de cartons jaunes (cinq dans la dernière demi-heure), ce match ne décolle pas dans le jeu et ce n’est pas une volée surpuissante de Boesen, depuis l’angle de la surface, finalement pas si loin de la lucarne opposée (46e) qui va nous réconcilier avec cette partie.

Il n’a visiblement qu’un Matheus pour trouver la justesse technique pour élever le niveau. Sa déviation en une touche dans la course de Goncalves est d’ailleurs parfaite. Mais le milieu de terrain, à angle fermé et seul devant Flauss dévisse son tir (57e). Strassen, alors dépassé par Niederkorn au classement, va un peu intensifier la pression pour revenir. Et sur corner, une volée équilibrée de Perez, rase le montant pour quelques millimètres, voire moins (66e). Mais la plus grosse opportunité reste à venir : sur un long ballon, le duel Azong-Karamoko voit atterrir le ballon dans la course de Matheus, déséquilibré juste avant d’ajuster Flauss. Tout seul? M. Rodrigues estime en tout cas qu’il n’y a pas pénalty (85e). Niederkorn remporte ce match par pur opportunisme. Ça lui suffit.

Julien Mollereau