Le club doyen est parvenu à gagner un match de la dernière chance. Il lui en reste deux pour encore accrocher le barrage. Käerjeng, lui, se retrouve dans la panade.
Fola – Käerjeng (1-0)
Le Fola est toujours en vie après sa courte victoire sur un Käerjeng, méconnaissable et à la limite d’une faute professionnelle. Les visiteurs n’ont pas cadré une seule fois de la rencontre, une symphonie d’approximations et d’erreurs techniques les mettent dans l’urgence absolue pour leur survie directe. Julien Fostier n’y va pas par quatre chemins : „On se met dans la merde nous-même, on ne respecte pas le plan de jeu, maintenant il faudra se regarder dans le miroir tous ensemble. Il faudra des hommes sur le terrains pour les prochaines sorties.“
Le Fola vient d’emporter une bataille, tout comme Julien Klein, de retour sur les terrains après une absence prolongée. Les supporters du Fola ont fêté comme il le soit cette victoire de l’espoir. Jules Diallo, homme du match, savoure ces trois points : «Tant qu’il y a de l’espoir, on donnera tout jusqu’à la fin. Le Fola est toujours en vie et le restera quoi qu’il arrive. On aura deux finales, à commencer par Mondorf la semaine prochaine.» Les autres équipes sont prévenues, le Fola est de retour aux affaires, pour Käerjeng le doute s’installe.
Fabrice Baur
Schifflange – Strassen (0-2)
À trois journées de la fin du championnat, le FC Schifflange se devait de l’emporter pour au moins espérer accrocher une place de barragiste. Mais voilà que l’UNA, même en roue libre, ne lui a pas facilité la tâche. Dans cette rencontre de la quasiment dernière chance, on sentait une certaine crispation du côté des jaunes et verts. Durant les 90 minutes, ils ont eu du mal à inquiéter le portier Özcan. Au contraire des visiteurs beaucoup mieux en jambes. Sans être des foudres de guerres, Azong, profite d’un moment de flottement défensif pour ouvrir le score (0-1, 35e). Un score logique à la pause.
Au retour des vestiaires, les locaux font mine de revenir dans la partie mais en face, l’UNA gère tranquillement son avantage. Conrad Azong aurait dû plier la rencontre à lui tout seul mais à chaque fois le gardien s’interposait (55e, 59e et 61e). Ce n’était que partie remise car sur une astucieuse talonnade de Perez, l’avant-centre Conrad Azong crucifie le portier Haidara (0-2, 71e). La messe est dite. Les locaux ne se relèveront plus. Décidément le FC Schifflange devra se battre jusqu’au bout pour conserver sa place parmi l’élite du football luxembourgeois.
Paulo Bastos