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[BGL Ligue] La journée qui a tout changé?


(Photo : Mélanie Maps)

Le Titus perd du terrain pour l’Europe, Differdange revient en forme avant la Coupe…

1) Pétange lâche du lest

La course à la troisième place a-t-elle pris un tournant décisif lors de cette 24e journée?  Alors que le Progrès battait Strassen (2-1), le Titus a eu beaucoup de chance de gratter un point à la Frontière contre une Jeunesse extrêmement solide avec cinq défenseurs et un sens du contre bien pensé. Pétange était sur le point de se retrouver à six longueurs de Niederkorn quand M. Sarr a arraché un penalty à la 93e minute (2-2).

Yannick Kakoko, qui prépare désormais un match de Coupe costaud face au F91 et une petite finale pour croire encore à la 3e place contre Niederkorn dans la foulée, veut regarder l’affaire par le bon bout de la lorgnette : «On est revenus deux fois au score en étant réduit à dix. Prendre un point comme ça, c’est très intéressant.» Toujours est-il qu’avant le choc de dimanche et alors qu’il faudra, derrière, éventuellement faire preuve de continuité, la Jeunesse a peut-être montré à tout le monde comment défaire ce Pétange qui fait peur à tout le monde. Valentin Steinmetz veut, lui, relativiser l’ampleur du problème : «Ils étaient bien en bloc et on s’est fait piéger. Je ne sais pas s’ils ont, eux, trouvé la façon de nous piéger parce que d’autres sont venus nous chercher haut et on les a battus. Comme on a battu des équipes défendant bas. Je crois que c’était juste un jour sans.» Un jour sans qui coûte deux points, quand même.

2) Differdange reverdit

Le FCD03 avait déjà dit adieu à l’Europe par un autre biais que la Coupe depuis longtemps, mais prendre deux fois 4-0 contre le Swift et le F91 a flanqué un gros coup derrière les oreilles à un groupe qui doit jouer le Swift mercredi. Avec le couperet prêt à tomber : en cas d’élimination, la saison sera officiellement finie.

«On se devait de réagir», avoue Laurent Pomponi, triple buteur contre Käerjeng dans un impressionnant 0-8 qui change pas mal de choses. Sans effacer l’ardoise des deux dernières semaines, mais quand même… «On bosse bien à l’entraînement alors il fallait le démontrer ce week-end sur la pelouse. C’était un bon match pour nous redonner la confiance avant mercredi. Et moi, je suis chaud.»

Helder Dias, son coach, aussi l’est. Et est désormais concentré sur la suite avec plus de certitudes : «Nous avons été sérieux du début à la fin tout en respectant l’adversaire, chose que d’autres formations ne font pas. Heureusement que nous avons remporté nos rencontres face à Mondercange, Mondorf et Etzella. Aujourd’hui, cela nous permet d’avoir un matelas de sécurité en ce qui concerne le maintien. Nous avions un blocage mental qui nous a coûté des points face au Swift et au F91. Contre qui on méritait d’être plus compétitifs.» C’est mercredi qu’il faudra l’être.

3) Rosport tient le bon bout

Certains clubs sont bien mieux classés que le Victoria et se posent pourtant encore officiellement la question de leur maintien, à six journées de la fin. Il n’y a qu’à voir la réaction de Pedro Resende, coach de la Jeunesse, alors que la Vieille Dame, 8e avec 33 pts, a des certitudes quasi définitives, mais a perdu deux unités à la dernière seconde sur penalty : furieux après le corps arbitral. Demba Seck l’a d’ailleurs dit : «Avec trois points de plus, on était sauvés. L’arbitre nous a gâché le match.»

Rosport, pourtant, 11e avec 28 pts, commence à s’y voir déjà un peu plus, dans la saison de DN 2023/2024! Entre Etzella la semaine passée et le Fola ce samedi, il vient de remporter haut la main deux matches à six points. Il en compte désormais sept sur le premier barragiste et Martin Forkel devient adepte de la pensée positive : «On est sur le bon chemin. Contre le Fola, on aurait pu gagner 5 ou 6-0, on n’a pas concédé d’occasions. Mais ce n’est pas encore fait. Il nous manque encore quelques unités. Trois peut-être? Et il reste six matches.» Le bon bout, quoi…