Un an après s’être luxé l’épaule, l’Ettelbruckois Kai Schwitz s’est ouvert la joue le week-end passé sur la main courante du stade municipal de Mondercange. Une blessure impressionnante.
L’arrière gauche d’Etzella ne jouera pas au Deich, ce week-end. Il a cinq points de suture sur la joue droite après un accident spectaculaire la semaine passée.
Que vous est-il arrivé à Mondercange?
Kai Schwitz : C’est un appel en profondeur. Je n’ai pas vu que la balle allait sortir, j’essaye de passer l’épaule, le défenseur me déséquilibre avec un petit coup d’épaule. Ce n’est pas méchant mais les rambardes sont à un mètre de la ligne de touche sur ce stade, comme sur d’autres. Je suis rentré la tête la première dans la balustrade. Je n’ai pas pu reprendre, il y avait trop de sang partout.
Trop proches, ces rambardes?
Disons qu’à Ettelbruck, elles sont un peu plus loin. Mais il y a certains stades… On ne le remarque pas quand on joue, mais quand on s’approche des lignes de touche, forcément, on y va un peu plus doucement.
Avez-vous eu très peur?
La première chose que j’ai touché, c’est mon visage et j’avais les deux mains pleines de sang, tout mon visage en était recouvert, j’en avais même dans l’oreille. J’ai cru que tout mon visage était ouvert. Notre kiné est arrivée et elle m’a rassuré quand elle a pu enfin un peu nettoyer, le trou n’était que de deux centimètres. Mais j’ai sacrément paniqué. Surtout qu’il a fallu que je retourne à l’hôpital.
C’est vrai que vous avez connu un gros souci à l’épaule, la saison passée.
Une luxation acromio-claviculaire de type 5 qui a nécessité une opération. C’était lors d’un match amical. Je suis tombé, un adversaire m’est retombé dessus. Ça a duré sept mois et c’était quasiment un an jour pour jour, à deux jours près en fait, que ma blessure à Mondercange. Mes parents m’ont dit qu’il fallait que j’arrête de jouer mi-août.
Vous garderez une cicatrice?
Pour le moment, cela a l’air propre. Je dois commencer à travailler en septembre. J’espère que ce sera beau.
Cela vous gâche-t-il totalement le plaisir de cet excellent début de saison ettelbruckois?
J’ai suivi le match sur RTL en allant à l’hôpital, quand j’ai bien compris que ce n’était pas trop grave. Même si quand je suis rentré dans le vestiaire, à la pause, j’ai vu mes coéquipiers choqués. Mais quand je suis sorti de l’hôpital et que j’ai vu qu’on avait gagné, j’ai été fier de leur réponse sur le terrain. D’un coup, j’avais moins mal.