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[BGL Ligue] C’est joli, la vie sans RTL?


(photo d'illustration Adobe Stock)

La BGL Ligue a disputé le week-end passé sa première journée de championnat sans RTL, depuis deux ans. Et pour l’heure, s’en réjouit.

La nostalgie ne devrait pas passer par eux. Les clubs de l’élite, qui ont essuyé les plâtres en amont du début de la saison, sont passés depuis ce samedi sur Apart TV pour «passer un cap» et sortir de l’ombre de RTL, remercié pour avoir amorcé la pompe des diffusions de rencontres de DN au pays mais s’être aussi retrouvé à être jugé désormais trop vieillot pour révolutionner le modèle.

Les téléspectateurs (dont on ne saura sans doute pas le nombre exact avant au mieux le mois de septembre tant Apart TV en est encore aux fignolages, notamment dans la formation des clubs à l’utilisation des caméras censées permettre le maintien des streamings) ont donc vécu leur première journée de championnat à l’écart du diffuseur habituel.

À quoi cela ressemblait-il ? Pour les affiches, trois caméras (et trois caméramen, ce qui n’est pas anecdotique), des ralentis sur les buts mais aussi sur certaines actions majeures (ce qui n’était pas initialement prévu), des interviews de joueurs à la pause et en fin de partie, ainsi que des commentaires en direct. Un vrai match de foot, en fait. Comme on en voit ailleurs en Europe.

Deux affiches par journée et grosses «négos»

Les clubs se sont donc entendus : ce système est viable pour deux rencontres par week-end (il y en a eu trois pour cette première journée uniquement parce que Differdange – Strassen a été décalé au lundi). Ce sera donc le samedi à 18 h et le dimanche à 18 h 30. À partir du 1er septembre, le match du samedi devrait passer à 17 h. À partir du 1er novembre, le match du dimanche bénéficiera de l’avancée des autres rencontres à 15 h (plutôt que 16) pour migrer lui sur l’horaire de 17 h en raison de l’arrivée de l’hiver.

Concrètement, les affiches de la première partie de saison ont été indexées sur le classement du dernier exercice, respectant le sacro-saint principe des derbies et cherchant à assurer une diffusion harmonieuse des rencontres à domicile.

Si Rodange et Bettembourg n’auront a priori qu’une seule diffusion au compteur et Differdange, le champion, trois, le reste des équipes seront visibles deux fois sur leurs pelouses jusqu’à la trêve. Et en 2025, c’est le classement qui décidera de l’intérêt des rencontres… Étant entendu que hors affiches (dont le programme est clair, définitif et inchangeable), les clubs peuvent décaler leurs rencontres à l’envi.

Gros effort, donc, de la part de la Ligue, pour trouver une voie dans laquelle tout le monde s’y retrouve, y compris les téléspectateurs. Ce qui constitue, en soi, une prise de risque qu’il va désormais falloir rentabiliser auprès d’investisseurs et sur la base du nouveau produit, qualitativement supérieur.

Si l’argent arrive, il est idéalement prévu de diffuser quatre matches la saison prochaine. Six dès l’été 2026, voire huit en 2027. Très optimiste. Trop ? Le coût sera dissuasif si le «produit» ne séduit pas. Mais dans les cartons traîne encore l’idée d’une émission hebdomadaire pour renforcer l’intérêt. La vie sans RTL commence seulement. Sera-t-elle plus belle ? Bilan à la trêve.

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