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[BGL Ligue] Belmin Muratovic : «Je me voyais jouer à Pétange»


Ici au duel avec Denis Stumpf, sous les yeux d’un Kempes Tekiela à qui il va succéder au Titus, Belmin Muratovic prenait «plaisir» à voir jouer Pétange quand il évoluait au Progrès. (photo Jeff Lahr)

À quatre jours d’effectuer ses débuts contre le Swift, le néo-Pétangeois Belmin Muratovic est revenu mercredi en conférence de presse sur son choix de passer du Progrès au Titus cet hiver.

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir Pétange ? 

Le facteur principal a été la discussion que j’ai eue avec le coach (Yannick Kakoko). Il m’a expliqué comment il me voit, comment il veut me faire jouer, comment il veut faire progresser l’équipe, et je me suis tout de suite vu dans celle-ci. Là où je me sens le plus à l’aise, c’est derrière l’attaquant, mais comme on en a déjà discuté avec le coach, je peux aussi jouer sur un côté ou en relayeur. Mais le plus important, c’est que je fasse le job, que je sois à la disposition du coach, que je donne le meilleur de moi-même sur le terrain. À ce moment-là de ma carrière, c’était le choix idéal, en tout cas.

Vous éprouviez le besoin de changer d’air, ou est-ce l’opportunité Pétange qui a précipité votre départ du Progrès ?

Je dirais que c’est un peu les deux. À Niederkorn, ça se passait un peu moins bien, on va dire, et je suis assez mature pour savoir à quel moment je dois prendre une décision ou pas. Mais je me suis dit que je resterais jusqu’en juin et que je donnerais tout pour regagner ma place, car même si j’ai fait huit matches comme titulaire sur les 15 de la phase aller (pour un but et deux passes décisives), je ne peux pas m’en contenter. Je veux être une pièce maîtresse de l’équipe et je pense qu’en signant à Pétange, je peux l’être. Je vais tout faire pour, en tout cas. J’espère reprendre du plaisir ici, car je l’avais un peu perdu quand même. Mais surtout, je veux finir européen. C’est l’objectif de tout le club. Si chacun se met au boulot et se donne à 100 %, tout est possible.

Avoir hérité du n° 10 d’Artur Abreu (transféré à Differdange) constitue-t-il une quelconque pression ? 

(Il sourit) Je ne vois pas pourquoi cela devrait me mettre une pression supplémentaire : à Niederkorn et dans mes clubs précédents, je portais déjà le 10. Mais ça reste un numéro : que je prenne le 10 ou le 99, ça ne va rien changer. C’est une responsabilité que je prends sur moi, mais me mettre de la pression, je ne pense pas que ce soit utile.

Et le fait d’être attendu comme le nouveau leader technique d’une équipe qui a aussi perdu Kempes Tekiela (parti à Knoxville, en D3 américaine) cet hiver ?

Non, justement, c’est pour ces choses-là aussi que je vis et que je signe dans ce club. Je ne me mets pas de pression inutilement. C’est sûr qu’en prenant le 10, les gens vont attendre beaucoup de moi, mais je suis prêt. Physiquement, je suis prêt, je vais répondre présent. On est en train d’apprendre à mieux se connaître avec les joueurs, car ça ne fait qu’une semaine que je suis là, mais je pense que tout va bien se passer. On va faire le nécessaire.

C’est sûr qu’en prenant le n° 10, les gens vont attendre beaucoup de moi, mais je suis prêt

Cette signature à Pétange, deux ans après votre passage en Roumanie, acte-t-elle, à 25 ans (26 en mars), une volonté de vous établir à long terme en BGL Ligue et de ne plus chercher à percer à l’étranger ? 

Parler de l’extérieur, du monde pro, je ne le ferai pas et je ne l’ai pas fait avant non plus. Le plus important, c’est de me concentrer sur Pétange et pour le reste, si quelque chose vient, il y aura le club et mon agent pour gérer. Quand je suis parti en Roumanie il y a deux ans, je ne parlais pas forcément d’aller à l’étranger. Après, oui : si demain, quelque chose se présente, je peux toujours y réfléchir. Mais me mettre une pression supplémentaire en disant que je veux partir à l’étranger, je ne le ferai pas et je ne l’ai jamais fait. Et c’est ce qui a marché, au final.

Vous avez souvent affronté Pétange avec le Progrès. Est-ce le genre d’équipe dont on se dit, quand on joue contre elle, que ça doit être sympa d’en faire partie ? 

Le coach pourra vous le dire : quand on a échangé, je lui ai dit qu’à chaque fois quand on jouait contre eux, c’était un plaisir de les voir jouer, mais que c’était aussi très dur de les affronter. Je lui ai dit aussi, justement, que je me voyais jouer dans cette équipe, qui a un style qui me convient. Maintenant, c’est à nous de le mettre en place sur le terrain.

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