Suite à des échauffourées en fin de rencontre lors de Fola – Mondorf, Sébastien Grandjean a porté plainte pour «coup au visage» qui aurait été asséné, selon lui, par le coach adverse, David Zitelli. Il a fini la soirée à l’hôpital pour des examens.
Dans cette magnifique soirée pleine de rebondissements, on se serait bien passé de cette regrettable histoire venue du Galgenberg, où la police a fini par passer après le coup de sifflet final pour, selon le staff eschois, prendre un dépôt de plainte de la part de Sébastien Grandjean, le coach du Fola.
Un cause, une altercation avec son homologue mondorfois, David Zitelli, dans les couloirs des vestiaires. Que ce dernier minimise en tout cas largement par rapport aux dires du coach eschois. Le récit de Sébastien Grandjean est le suivant : «Quand ils égalisent, Dino Ramdedovic vient m’insulter. Je ne dis rien, je ne demande rien, l’arbitre lui met un rouge. Là, David Zitelli sort de sa zone technique pour me menacer. Ensuite, aux vestiaires, il me bouscule deux fois. Une en rentrant, l’autre en sortant de mon vestiaire. Là, je lui dis « mais t’es fou » et dès que le fou est sorti, il me met un coup de poing devant témoins. Il y avait là Dino Ramdedovic et Grégory Grisez (NDLR : joueur du Fola). J’ai donc déposé plainte et là, je suis à l’hôpital pour un scanner parce que j’ai mal».
Je ne suis ni un fuyard, ni un bandit!
Une version contredite par David Zitelli, qui doit par ailleurs se prononcer dans les prochaines heures sur une offre «généreuse et très correcte» de prolongation de l’USM, qui «me donne bien envie de continuer». Pour le technicien français, «il n’y a pas eu de bagarre! Cela a juste chauffé un peu parce que, comme d’habitude, il a fait son cinéma, provoqué et même insulté, ce que je trouve pitoyable pour un éducateur. Je ne suis pas au courant de cette plainte auprès de la police mais je me tiens à son entière disposition, je ne suis ni un fuyard, ni un bandit! Je n’ai tué personne. C’était juste une altercation. Il n’y avait pas de couteaux, pas de pistolets!». Mais quand même la police. Affaire à suivre.
Julien Mollereau