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[BGL Ligue] Avdusinovic : «Je suis content de marquer, mais quand ça ne sert à rien…»


Tibor ne s’y trompe pas : Hostert ne peut pas envisager grand-chose sans Kenan Avdusinovic, en ce moment… (photo Gerry Schmit/Editpress)

(4e JOURNÉE) Battu déjà deux fois à la maison, Hostert doit vaincre Mondercange et lancer sa saison. Son fer de lance : Kenan Avdusinovic. Enfin prêt à devenir un patron ?

Comment gère-t-on, psychologiquement, quand on fait soi-même un très bon début de saison, mais que votre équipe n’a pas encore pris un point ?

Kenan Avdusinovic : C’est difficile parce qu’on essaye d’aider son équipe, on croit qu’on aide, mais finalement non, ça ne suffit pas.

C’est la première fois que vous vous retrouvez, à 26 ans, dans la peau quasiment du patron…

Je ne me mets pas plus de pression à cause de ces trois buts que j’ai déjà marqués. Mais j’ai peut-être plus de responsabilités. Maintenant, je crois que j’ai assez d’expérience de la BGL Ligue. Je suis même en mesure de donner des tuyaux aux nouveaux. Quant à devenir le patron… Où que je sois passé, j’étais toujours un peu le plus jeune. À Differdange, mais encore plus à Hesperange. C’est la première fois que je me retrouve dans cette position et qu’on me donne une telle confiance.

C’est rageant de marquer autant pour rien ?

C’est très énervant, oui. Perdre me met de mauvaise humeur. Alors oui, je suis content de marquer, mais quand je me rends compte que ça ne sert à rien… Les copains, la famille, me félicitent quand même, mais les coéquipiers, eux, ils savent bien que s’il n’y a pas de points au bout…

Ce démarrage devrait quand même vous permettre d’exploser votre record de buts sur une saison, de six avec Differdange.

Oui, bon, je vais déjà essayer de l’atteindre. J’aimerais bien essayer de partir sur une saison à dix buts, ce serait déjà quelque chose de tout nouveau pour moi. Moi, je ne suis pas un joueur de statistiques. Je n’ai jamais été très chanceux avec ça. Après… je me rappelle que Hostert a toujours eu besoin d’un joueur qui brille sur une saison. Ils ont eu Adler, ils ont eu Drif, ils ont eu Trani…

… alors pourquoi pas Avdusinovic ?

S’il faut un successeur, ce sera l’équipe.

La PH, ça faisait mal, je n’ai pas envie d’y retourner

Vous pourriez aussi en profiter pour exploser toutes vos statistiques de temps de jeu et devenir enfin un joueur qui compte dans une équipe de DN.

Jusqu’à présent, oui, le coach me donne sa confiance et de la liberté. Mais il va falloir gérer, que je n’en fasse pas trop pour ne pas me reblesser et repartir dans un trou.

La faute à votre style explosif ?

Oui. Quand j’étais jeune, j’ai souvent eu des problèmes de genou. L’année dernière, c’était le ménisque… Les muscles n’ont pas encore eu le temps de se reconstituer à 100 %. J’ai eu une perte de musculature. Il a fallu que je renforce et je dois faire attention.

Le match contre Mondercange est-il déjà crucial ?

On le prend très au sérieux en tout cas. On doit trouver une spirale positive.

Les quatre équipes qui n’ont pas encore gagné préfigurent-elles déjà, après trois journées seulement, une lutte entre « petits » contre la relégation?

Je ne dirais pas ça, même si la lecture du tableau, qui y montre d’anciens clubs de PH et anciens barragistes, aurait tendance à dire que c’est normal.

Qu’avez-vous appris de votre bref passage en PH, la saison passée ?

L’agressivité. En DN, ça joue tactique. En PH, ça fait mal, ça vous rentre dedans dans les duels. Cela m’a aidé aussi à apprendre à jouer plus vite, moi qui adore dribbler. Oui, la PH, ça faisait mal, je n’ai pas envie d’y retourner.

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