Le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, et le directeur général d’ArcelorMittal Luxembourg ont présenté jeudi un projet innovant de valorisation de l’excédent de chaleur générée par la production de palplanches en acier sur le site de Belval.
La solution, indique le ministère de l’Économie, consiste à utiliser les fumées qui sortent à environ 400°C du four de réchauffage des palplanches avant laminage, pour chauffer de l’eau via un échangeur avant de l’injecter dans le réseau de chauffage du quartier voisin. L’installation sera opérationnelle pour la mi-2018, est-il précisé.
La chaleur récupérée, qui équivaut aux besoins annuels de 4 000 maisons (près de 18 000 MWh), sera injectée dans le réseau de chauffage SUDCAL. D’une longueur de 20 km, il approvisionne tout le quartier Belval ainsi que Nonnewisen et Sommet, à savoir 180 clients raccordés, permettant ainsi de couvrir 70% des besoins de SUDCAL.
« Cette coopération permet à SUDCAL de bénéficier d’une source d’énergie disponible facilement, qui jusqu’alors n’était pas exploitée, et d’éviter ainsi la consommation de gaz naturel et donc de réduire des émissions de 5 000 tonnes de CO2 par an », souligne le ministère.
«L’empreinte environnementale d’ArcelorMittal est un sujet sur lequel nous travaillons en permanence. Ce projet témoigne de notre volonté de contribuer aux efforts du Grand-Duché pour réduire la consommation d’énergie au plan national », assure de son côté Roland Bastian, directeur d’ArcelorMittal Luxembourg.