Le Bélarus vit une grave crise politique depuis la réélection contestée d'Alexandre Loukachenko. Au Luxembourg aussi, des rassemblements sont organisés pour réclamer de nouvelles élections dans ce pays.
Lali Maisuradze a 30 ans et est originaire du Bélarus, pays enclavé entre la Pologne et la Russie. Elle est arrivée au Luxembourg il y a sept ans pour des raisons familiales, mais reste très au fait de la situation de son pays natal où résident toujours sa famille et ses proches. La réélection jugée frauduleuse le 10 août dernier d'Alexandre Loukachenko à la tête du Bélarus a poussé la jeune femme qui travaille dans la finance au Grand-Duché à organiser des manifestations de soutien à la population bélarusse pour la tenue de nouvelles élections. Vous attendiez-vous à un tel soulèvement de la part de la population bélarusse à la suite de cette élection présidentielle? Lali Maisuradze : Pas du tout. J'ai toujours pensé que les gens ont le gouvernement qu'ils méritent. S'ils ne font pas attention à ce qui se passe autour d'eux et se laissent endormir, c'est ainsi que ce genre de situation commence, que de tels gouvernements et restrictions s'établissent. En outre, Loukachenko avait pour habitude de diviser pour mieux régner, c'était donc difficile de rassembler la population. Sans compter que les Bélarusses sont des gens très gentils, qui ne font pas de ...Cet article est réservé aux abonnés.
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