«Les chantiers pullulent à travers le pays, ce qui accroît le stress des ouvriers, mais les problèmes de sécurité persistent», s’indigne Jean-Luc De Matteis, le secrétaire central du syndicat du Batîment de l’OGBL.
«Le manque de culture de sécurité et le manque de matériel de certaines sociétés mettent les ouvriers en danger», estime encore le syndicaliste, qui pose un avis critique sur la réforme en cours de l’Inspection du travail et des mines (ITM). «Il faut des contrôles quotidiens sur les chantiers et non des inspecteurs qui restent assis devant un ordinateur. On est en train de créer une inspection du travail bureaucratique», juge encore Jean-Luc de Matteis.
Du côté patronal, le secrétaire général du Groupement des entrepreneurs et des travaux publics, Pol Faber, indique que le patronat «est disposé à 100 % à prendre part à une campagne de sensibilisation» afin d’éviter ou du moins de réduire les accidents sur les chantiers, qu’ils soient mortels ou non.
Par ailleurs, Pol Faber rappelle que l’Institut de formation sectoriel du bâtiment (IFSB) de Bettembourg dispense des milliers de formations, chaque année, et que «les formations relatives à la sécurité sont dispensées en priorité».
Le Quotidien