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Bateau pirate à Luxembourg : pas d’abordage avant mi-mai


Le bateau pirate a été reconstruit à l'identique. (Photo : Sophie Kieffer)

L’aire de jeu préférée des enfants reprendra du service plus tard que prévu. En attendant, ils peuvent s’amuser sur les 189 autres aires de jeu de Luxembourg-ville.

Les apprentis pirates de la capitale vont devoir s’armer d’encore un peu de  patience avant de pouvoir passer à l’abordage du fameux bateau pirate installé au pied de la Villa Louvigny, le long de l’avenue Monterey.

La réouverture après travaux – qui ont commencé en début d’année – de l’aire de jeu avait été annoncée pour Pâques, mais la voilà repoussée à la deuxième partie du mois de mai, selon la Ville de Luxembourg.

«Le bateau pirate, élément central de l’aire de jeu, est bel et bien en place, mais des travaux au niveau des alentours doivent encore être menés avant la réouverture de l’aire de jeu pour le grand public», indique son service de communication.

Le fameux Pirateschëff a été entièrement reconstruit à l’identique. Installé il y a une quinzaine d’année, le bateau était victime de son succès auprès des petits et des grands moussaillons.

Le bois n’étant plus en bon état, la Ville de Luxembourg n’a voulu prendre aucun risque en matière de sécurité. Les 180 aires de jeu sont d’ailleurs inspectées plusieurs fois par an par Luxcontrol et l’administration communale peut se targuer de bénéficier du label «Sécurité des aires de jeu».

Merl et Bambësch sont les suivantes

Les travaux de rénovation du Pirateschëff entrent dans le cadre du plan pluriannuel de la Ville de Luxembourg en matière d’aires de jeu. Il garantit la rénovation d’année en année d’aires de jeux existantes et la création de nouvelles aires de jeu, souvent dans le cadre de plans d’aménagements particuliers (PAP). Les prochaines sur la liste des rénovations après l’aire de jeu au pied du château d’eau à Limpertsberg, celles du Bambësch et du parc de Merl. 

Une enveloppe de 3,3 millions d’euros est prévu pour cette dernière. La Ville veut l’adapter au nombre croissant d’utilisateurs et la moderniser. Y sont prévu un bassin pour faire voguer des modèles réduits de bateaux, des balançoires, deux tours reliées par un pont et des jeux d’eau couverts par une voilure protectrice en cas de grand soleil.

Sans oublier un bac à sable pour les tout-petits et des jeux pour les enfants à mobilité réduite. La dernière rénovation de l’aire de jeu du parc quadragénaire remonte à dix ans. La Ville de Luxembourg veut y créer une unité. Le début des travaux est prévu pour l’automne prochain. Ils devraient durer jusqu’au printemps suivant.

L’aire de jeu du Bambësch va, quant à elle, changer complètement de thématique. Fini le far west, la Ville va mettre en avant son histoire et celle de sa forteresse en créant une aire de jeu à son image.

La Ville dispose actuellement de cinq aires de jeux thématiques, outre le Pirateschëff dans le parc municipal. L’univers de l’aéroport a été choisi à Cents (op der Heed), celui de la ferme à Gasperich (jardin anglais), celui de la forteresse à Belair (op der Schéiwiss), celui des planètes et de l’eau au parc Kaltreis à Bonnevoie et celui de l’escalade au Limpertsberg (rue de l’Avenir). 

Encore plus d’aires de jeu

Leur objectif principal est d’inciter les parents à découvrir la ville en famille en passant par les grandes aires de jeux installées dans les différents quartiers de la capitale. «À long terme, ce concept permettra d’augmenter davantage la qualité des espaces ludiques et de les adapter au mieux aux différents groupes d’âge», précise la Ville de Luxembourg sur son site Internet.

Des aires de jeu supplémentaires vont prochainement être créées dans le nouveau parc de Gasperich, dans la vallée de la Pétrusse, dans la cour de l’école de la rue du Verger à Bonnevoie, rue Alfred Kowalsky au Pfaffenthal où une nouvelle place de quartier est en travaux, ainsi qu’à la Pulvermühle et Mühlenbach.

Ces espaces dédiés sont amenés à évoluer au même rythme que la population grandissante de Luxembourg-ville. Ils doivent permettre aux familles de plus en plus nombreuses à ne pas jouir d’un jardin ou d’un espace extérieur de pouvoir s’aérer le corps et l’esprit, mais aussi de favoriser les rencontres et la cohésion sociale. Le bateau pirate est la figue de proue de ce concept.