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[Basket] Rendez-vous en poules pour l’Eurocup !


Les joueuses de Gréngewald peuvent avoir le sourire : elles sont en poules de l’Eurocup!

EUROCUP (QUALIFICATIONS) Les dames de Gréngewald confirment leur victoire du match aller en s’imposant largement sur leur parquet face à Sportiva/AzorisHotels (72-54). Elles rejoignent le T71 en poules de la compétition !

Les dernières secondes s’égrènent et Sam Logic a pris le ballon sous le bras. Quand le buzzer retentit, elle l’envoie valser bien haut vers le plafond du Am Sand de Niederanven : Gréngewald l’a fait. Les filles sont en poules de l’Eurocup!

«On n’a pas de questions à se poser!» Le mot d’ordre était clair avant cette manche retour : il n’était pas question de se reposer sur l’infime avantage de trois petits points acquis une semaine plus tôt, du côté des Açores. Si Gréngewald voulait écrire la plus belle page de son histoire européenne, ce serait avec une victoire. Et rien d’autre.

Sur le papier, la tâche était largement à la portée des joueuses de François Manti. Et d’entrée, elles mettent les points sur les i. Alors qu’elles n’avaient inscrit qu’un seul missile longue distance lors du match aller, Dejza James et Katarina Vuckovic se chargeaient de doubler la mise dans les toutes premières minutes.

Sur ce plan, le match le plus important de l’histoire de l’équipe féminine de Gréngewald partait sur de bonnes bases. Le technicien hostertois avait expliqué, la veille dans nos colonnes, qu’il voulait que son équipe profite de son indéniable avantage à l’intérieur et qu’il se méfie des shooteuses adverses. Sur ce plan encore, la mission est accomplie. On voit en effet James et Vuckovic profiter à l’envi des offrandes d’une Sam Logic dont la vision du jeu est précieuse.

La qualification allait-elle pour autant être une simple partie de plaisir? Le premier quart prouvera que non. Même si elles sont moins costaudes physiquement, les vice-championnes du Portugal ont d’autres armes. Elles trouvent des solutions et provoquent de nombreuses pertes de balle côté Gréngewald.

Après un premier quart équilibré, au cours duquel l’équipe locale s’est surtout appuyée sur la Serbe Katarina Vuckovic, au four et au moulin, et une longue interruption pour un problème technique, les visiteuses prennent même cinq longueurs d’avance, profitant d’un temps faible de Hetting et compagnie.

Gréngewald en totale maîtrise

Contrairement à la semaine passée, le coach de Gréngewald avait décidé d’ouvrir davantage son banc. On a ainsi rapidement vu Kathrin Wolff prendre la place de Tessy Hetting, puis être à son tour remplacée par une Lynn Schreiner qui n’avait pas joué une seule minute une semaine plus tôt. Et qui fera une bonne entrée.

Gréngewald a resserré sa défense, James, plutôt maladroite jusqu’alors, s’est rapprochée du panier et a commencé son incroyable abattage (32 pts, 8 rebonds) en étant à l’origine d’un cinglant 15-0 qui a permis aux joueuses en blanc de prendre résolument les devants et de regagner les vestiaires avec un petit matelas de 8 points d’avance (34-26).

C’est toujours mieux d’être devant que derrière, mais François Manti et ses filles savent mieux que quiconque qu’il ne s’agit en aucun cas d’une avance confortable, elles qui avaient vu leur adversaire revenir en toute fin de match alors qu’elles comptaient près d’une dizaine de points d’avance.

En clair, il ne fallait pas baisser de rythme après le repos. Car les Portugaises sont bien décidées à ne rien lâcher. Elles reviennent rapidement à trois points avant que la machine hostertoise ne se remette en route. Et hormis une nouvelle ogive de l’impeccable Katarina Vuckovic, c’est dans la peinture que cela se passe.

Avec à peu près à chaque fois une passe lobée à destination de James qui conclut ou qui transmet à Vuckovic ou Tessy Hetting pour deux points faciles.

Cette fois, ça sent bon pour les locales, qui comptent 11 points d’avance avant les dix dernières minutes. Les joueuses de Ponta Delgada reprendront un peu espoir avec deux paniers de loin, mais Gréngewald maîtrise totalement la fin de match. Il reste quelques secondes. Logic a le ballon sous le bras… On connaît la suite !

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