Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Après Gréngewald depuis déjà deux ans, c’est au tour du T71 de se lancer dans l’aventure européenne. Réjouissant !
Pendant de trop longues années, le basket luxembourgeois était absent de la scène européenne de clubs. Le seul sport co majeur au Grand-Duché, puisque le foot mais également le hand ou le volley participent tous à un échelon ou à l’autre, aux Coupes d’Europe.
Mais il y a deux ans, Gréngewald et Hermann Paar ont décidé qu’il était temps de retrouver les joutes européennes. Pour cause de covid, la première apparition s’est résumée à un seul match, disputé à Namur. Mais l’année dernière, Tessy Hetting et ses coéquipières ont eu droit à un vrai tour de Coupe d’Europe. Face aux Italiennes du Dinamo Sassari, après une grosse défaite à l’extérieur, elles ont quitté la scène continentale la tête haute avec un rare match nul. Jamais deux sans trois, puisque Gréngewald, où François Manti prend la place de Hermann Paar, désormais à la retraite, sera à nouveau au rendez-vous de l’Eurocup, cette saison encore : «C’est bien pour les filles, pour le club mais pour tout le basket féminin au Luxembourg. C’est un challenge énorme. J’aime participer à nouveau à cette aventure et maintenant on veut aller encore plus loin que l’année passée», explique Lisy Hetting.
Dudelange y va aussi!
La bonne nouvelle est tombée mercredi : une autre formation luxembourgeoise a décidé de tenter à son tour sa chance. En toute logique, c’est bien sûr le T71, double champion en titre, qui s’est dit prêt à renouveler le défi : dans un communiqué officiel, le club de la Forge du Sud explique se réjouit d’offrir l’opportunité à ses filles de pouvoir se montrer sur une scène internationale de haut niveau. Il s’agira de la troisième apparition européenne du T71 après la Ronchetti contre Funchal (99/00) et Namur (00/01).
Nadia Mossong, qui a déjà tout connu dans sa carrière, se réjouit de cette nouvelle aventure. Notamment pour ses plus jeunes partenaires : «Je suis très heureuse que notre club ait pris la décision de nous donner une chance de jouer à ce niveau, même si financièrement cela demande bien sûr un gros effort. Après nos performances les deux dernières saisons, je pense qu’on mérite l’opportunité de jouer contre des équipes étrangères. Pour le basket féminin au Luxembourg, c’est évidemment bon signe que de plus en plus d’équipes soient interessées à jouer l’Eurocup. Je suis surtout heureuse pour nos jeunes joueuses de pouvoir vivre cette expérience et le fait qu’elles auront la possibilité de se montrer sur une plateforme internationale», confie-t-elle.
« C’est une grande chance pour le basket féminin »
S’il en est une qui se félicite de cette décision, c’est bien la capitaine dudelangeoise, Cathy Mreches : «On a eu une petite réunion et tout le monde était d’accord. Maintenant, on attend avec impatience le 15 juillet pour connaître notre adversaire. Ensuite, tout ce qu’on peut faire c’est jouer de notre mieux et essayer.» La jeune meneuse est également convaincue qu’il s’agit d’une belle opportunité à saisir : «C’est une grande chance pour le basket féminin. Et pour nous, de nous mesurer à un tout autre niveau. On y va pour apprendre. Ce sera une belle expérience.» Et d’ajouter : «L’année dernière, j’étais dans la salle lors du match de Gréngewald contre les Italiennes. L’atmosphère était géniale. On espère que les spectateurs seront nombreux pour venir voir les deux équipes luxembourgeoises engagées cette saison. De toute façon, c’est une belle pub pour le basket féminin au Luxembourg et on ne peut que souhaiter que ça donne envie à d’autres de faire la même chose.»
Gréngewald avait ouvert la porte il y a deux ans, Dudelange s’y engouffre cette année. Le basket féminin se donne les moyens de progresser et d’exister sur le plan international. On ne peut que s’en féliciter!
