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PLAY-OFFS (1er TOUR, 3e MATCH) Qui de l’Amicale ou du Sparta et de la Résidence ou de l’Arantia se hissera en demi-finale ? Réponse samedi soir !

Les matches s’enchaînent pour les quatre formations encore à la lutte pour se hisser en demi-finale. Alors qu’on connaît depuis mercredi la première affiche, qui opposera Etzella, vainqueur de Contern, au champion sortant Basket Esch, qui a écarté le T71, les deux derniers invités au dernier carré se font attendre. La faute au Sparta, qui a réussi à faire vaciller l’invincible armada steinseloise (91-88) et à l’Arantia, qui a pris sa revanche sur la Résidence (88-75).

Mercredi, personne ne donnait cher de la peau des Bertrangeois contre l’Amicale. Mais c’était compter sans l’incroyable résilience de Karl Abou Khalil et ses joueurs, qui menaient de 16 pts à l’entame du dernier quart. Et qui, malgré un énorme rush steinselois, ont conservé trois petits points d’avance au buzzer.

Forcément, le coach bertrangeois était très satisfait de ses joueurs : «Je suis très fier d’eux. Lors de l’entraînement après le premier match, j’ai demandé à mes joueurs s’ils y croyaient. Ils m’ont tous répondu oui. Le samedi, un de nos principaux problèmes était les pertes de balle. Mercredi, on n’en avait que cinq à la pause. On a très bien défendu pendant trois quarts. On a réussi à les mettre hors de rythme. Et comme je l’ai déjà dit, quand on joue notre jeu, on est capables de battre n’importe qui!», s’enthousiasme le technicien.

Qui a apprécié de voir que même s’ils ont plié, ses hommes n’ont pas rompu dans le dernier quart : «Seize points, ce n’est rien. Il suffit de quelques stops, de deux ou trois minutes pour revenir. Surtout contre une telle équipe. Par le passé, j’ai trop souvent vu le Sparta s’incliner après avoir été largement devant. C’est un apprentissage. On continue d’apprendre.»

Noah Médéot, le capitaine de l’Amicale, ne cherche quant à lui pas d’excuse : «Ils ont très bien joué. C’est dur de l’emporter quand on laisse un Luxembourgeois inscrire 31 pts. Pourtant pendant l’échauffement, je trouvais qu’on avait la bonne énergie. Mais dès le début du match, elle est partie. Résultat, on court après le score pendant tout le match. Le côté positif, c’est qu’on est presque revenus au score. Mais on s’est réveillés un peu tard.»

Pas de quoi l’inquiéter pour le match retour pour autant : «On n’a rien lâché jusqu’au bout. Donc on a terminé avec un bon élan. On a le talent et l’expérience de ce genre de situation. Après, tu peux avoir autant d’expérience que tu veux, si l’envie n’est pas là, ça ne sert pas à grand-chose. Et là, on veut vraiment gagner!»

La volonté, c’est également ce que met en avant le coach du Sparta : «Samedi, ce sera l’équipe qui aura le plus faim qui l’emportera.» Et il parle bien de toute l’équipe. Et pas uniquement des Américains. Ou des joueurs majeurs : «Je compte sur tous mes joueurs. Chacun fait son job et le fait bien.» Quant à la belle? «La pression est sur eux. Pas sur nous. On verra ce qui arrive. Mais quoi qu’il se passe, je serai fier de mes joueurs.»

Il y a un an, l’Arantia s’inclinait après prolongations au Deich avant de s’imposer à la maison puis d’aller battre Etzella sur son parquet pour se qualifier pour les demi-finales. Samedi dernier, Larochette a perdu après prolongations et a réagi en l’emportant, mercredi à la maison face à la Résidence. Bis repetita samedi?

En tout cas, Mykolas Maindron y croit dur comme fer : «Lors du premier match, on avait vraiment mal démarré. On s’est retrouvés menés de plus de 20 pts. Mais on est revenus et on est allés en prolongations. Ça veut dire que sur deux quarts et demi, on était à +20. On savait qu’à la maison, avec l’ambiance à Larochette, c’était plus que faisable de gagner!»

Et le facteur X, auteur de 17 de ses 24 pts dans le dernier quart, le tout en sortant du banc, d’ajouter : «Samedi, je ne dirais pas qu’on n’a rien à perdre. Mais plutôt tout à gagner. Il faudra faire attention aux moindres détails. Pour le coup, c’est un vrai 50-50 selon moi.»

La Résidence est touchée. Mais certainement pas coulée. Pour Raul Birenbaum, la défaite de mercredi s’explique assez facilement : «On était fatigués et pas concentrés. Quand on voit qu’on rate huit ou neuf lay-ups en première mi-temps. Si on les met, au lieu d’être derrière au score à la pause, c’est nous qui sommes devant. Et là, ça change tout. On sait que Larochette est une équipe qui ne lâche jamais rien. Qui donne tout pendant 40 minutes. Et si tu n’es pas prêt, tu le paies.»

Si Walferdange a certainement l’un des meilleurs cinq de base de la ligue, l’équipe dispose aussi d’un banc minimaliste, d’autant plus que Travis Daniels, touché au genou, n’était pas disponible. Tout cela oblige donc les joueurs principaux à passer beaucoup, beaucoup de temps sur le parquet.

Et le capitaine Xavier François en est conscient : «Le facteur de récupération entre les matches est capital. Ça va être notre troisième match à haute intensité en une semaine et ce n’est pas évident de maintenir un haut niveau d’intensité et de concentration pendant tout un match. Je sais que physiquement, je n’avais pas récupéré entre la victoire en Coupe et le début de la série contre Larochette. Samedi, ça allait à peu près. J’ai donné tout ce que je pouvais, mais on a joué 45 minutes. Et mercredi, j’étais crevé. Il est important de bien se reposer, bien manger, bien s’hydrater pour être le mieux reposé pour la belle», confie l’international luxembourgeois.

Même si l’Arantia est sortie vainqueur de ce deuxième match, tout de même le cinquième de la saison entre ces deux équipes, Raul Birenbaum se montre positif : «C’était serré jusqu’au bout. Samedi, on sera à la maison, on sait qu’on est plus à l’aise chez nous. On sait que si on a un bon inside out, on est plus dangereux. À nous d’être au niveau physiquement.» Et de conclure : «Si on joue notre basket, je ne vois aucun problème.»

Xavier François de résumer : «On a grillé un joker. Samedi, ce sera la guerre. Un peu comme en Coupe : soit tu gagnes et tu passes, soit tu perds et la saison est terminée.»

Alors, l’Arantia pour refaire le coup d’Etzella ou la Résidence qui retrouve ses vertus pour écarter Larochette? On le saura samedi!