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[Basket] Etzella, au bout du suspense


Thomas Henkel et Jimmie Taylor se tapent dans les mains. Etzella a eu chaud mais s'en sort au bout du suspense. (Photo : gerry schmit)

Etzella a eu le dernier mot dans un énorme combat, ce mercredi soir au Grimler (86-92). Mais que ce fut compliqué!

Quatre jours après une correction subie au Deich, le T71 retrouve Etzella, cette fois dans son antre du Grimler. Les hommes d’Yves Defraigne sont déjà sous pression. En effet, en cas de défaite, ils se rendraient, dimanche prochain à Ettelbruck avec une épée de Damoclès sur la tête.

Lors du premier match, le coach dudelangeois avait reproché à ses joueurs de ne pas avoir joué avec le couteau entre les dents. Et dès le coup d’envoi, on sent les joueurs du T71 concentrés.

Certes, ils perdent le premier ballon qui termine par un dunk de Wilson. Mais par la suite, c’est plutôt très bon. Notamment à trois points où Christopher Jack et ses coéquipiers font preuve d’une belle adresse. Après quatre ogives pratiquement coup sur coup, le T71 crée un premier écart (14-7).

Mais il ne faut pas longtemps à Ettelbruck pour réagir. Les hommes de Gavin Love démontrent qu’ils ne sont également pas maladroits à longue distance, avec quatre missiles de loin à leur actif. Mais Etzella ne se contente pas de jouer de loin. Deux caviars pour Yann Wolff sous le panier permettent aux visiteurs de basculer en tête à l’issue du premier quart (19-25).

A la reprise, le rythme ne baisse pas. Et on ne se fait aucun cadeau d’un côté comme de l’autre. Dudelange repart sur les mêmes bases. Clairement la motivation est là, à l’image d’un Temple Gibbs qui grille la priorité à tous les Ettelbruckois pour récupérer un ballon qui traînait et marquer deux points. Ou du capitaine Christopher Jack qui s’en va scotcher Fritz Gutenkauf qui partait au panier.

Etzella plie. Mais ne rompt pas. Un missile de Jimmie Taylor, une incursion supersonique de Sticky Gutenkauf permet aux Nordistes de rester devant au tableau d’affichage. Mais Dino Ceman se fait respecter sous le panier pour égaliser (32-32, 17e).

Les débats sont très équilibrés. Et alors que Quatarrius Wilson est sorti par son coach juste après avoir commis sa deuxième faute, le T71 en profite pour repasser devant grâce à Temple Gibbs… avant que deux lancers francs de Thomas Henkel ne renvoient tout ce beau monde aux vestiaires sur un score de parité (37-37). En clair, tout reste à faire!

Au retour sur le parquet, les Dudelangeois sont déchaînés, à l’image du capitaine CJ qui plante deux missiles longue distance de suite, imité, quelques instants plus tard par Eddie Colbert.

Complètement inexistant offensivement en première période, même s’il a gobé 9 rebonds, l’Américain dégaine pratiquement du milieu du parquet et fait mouche! Il ponctue son tir de deux doigts portés à son oreille et sa bouche, comme s’il passait un coup de fil.

Dans ce troisième acte, c’est le T71 qui fait la course en tête. Mais à chaque fois, les Ettelbruckois trouvent des ressources pour recoller. Notamment par l’intermédiaire d’un Jimmie Taylor très précieux. Mais grâce à Colbert, Jack ou encore Joe Kalmes, le T71 vire légèrement en tête à dix minutes de la fin (66-62).

Quatre points, ce n’est rien. Surtout face à une machine comme Etzella. D’ailleurs, il ne faut même pas une minute aux visiteurs pour recoller. Mais décidément, le T71 n’a pas envie de lâcher ce match.

Deux nouveaux paniers à trois points signés de l’intenable Christopher Jack puis de Temple Gibbs donnent six longueurs d’avance à un peu plus de 7 minutes du buzzer. Bien sûr, rien n’est encore fait mais Dudelange met en tout cas les ingrédients nécessaires pour aller chercher cette égalisation dans la série.

Le T71 pense tenir le bon bout quand Colbert, puis Gibbs, marquent sans réponse nordiste (80-72). Mais Etzella ne lâche rien avec encore une fois Jimmie Taylor très présent. Les fans sont survoltés de part et d’autre mais dans les rangs dudelangeois, on commence à trembler.

En effet, alors qu’il reste cinq minutes à jouer, ils sont quatre à quatre fautes : CJ, Stephens, Gibbs et Kalmes. En clair, la moindre faute supplémentaire et c’est dehors.

Jimmie Taylor s’occupe de tout!

Un mouvement imparable de Sticky Gutenkauf sur Christopher Jack puis un drive de Jimmie Taylor permettent à Etzella d’égaliser (80-80). Avant que Quatarrius Wilson, qui a provoqué la cinquième faute de Nelly Stephens, ne remette les Nordistes devant au score (80-82).

Fritz Gutenkauf et compagnie resserrent les rangs en défense et Dudelange est pris pour 24″. Et quelques instants plus tard, Thomas Henkel, plein de sang-froid, est à la conclusion pour redonner quatre points d’avance à 1’10 » de la fin. Vous avez dit suspense?

Et que dire quand CJ plante un nouveau panier à trois points pour revenir à un petit point? Le Grimler est en fusion. Mais Jimmie Taylor provoque la cinquième faute de Temple Gibbs. Et même s’il rate ses deux lancers, Quatarrius Wilson est à la retombée pour redonner un peu d’air.

Le pied sur la ligne de Dino Ceman sur l’action suivante semble sonner le glas des espoirs du T71, qui voit Thomas Henkel ne pas trembler sur la ligne (88-83). Mais Eddie Colbert, décidément bien plus inspiré que samedi au Deich, plante une nouvelle banderille longue distance pour remettre son équipe à seulement une possession avec 12″7  à l’horloge.

Jimmie Taylor est renvoyé sur la ligne : s’il met les deux, c’est fini. Le premier touche le plexi mais rentre. Le deuxième heurte le cercle mais fait mouche.

Cette fois c’est terminé. Etzella sort victorieux d’une superbe bataille. Indécise jusqu’au bout. Ça promet pour le match 3, dimanche au Deich!

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