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[Basket] Demi-finales de la Coupe : quatre équipes déterminées


L'an dernier, le Basket Esch s'était offert la Coupe. Au stade des demi-finales, trois autres équipes peuvent prétendre en faire autant. (Photo : archives LQ/Luis Mangorrinha)

Etzella, Gréngewald, le T71 et le Basket Esch vont tenter ce week-end à la Coque de décrocher leur billet pour la finale, en mars prochain.

Le championnat s’accorde une petite pause. Après la période covid, la Coupe retrouve ses standards. Fini le Final Four en l’espace de trois jours. Retour à la bonne vieille formule avec un dernier carré qui se retrouve sur un week-end. Avec l’objectif de se hisser en finale.

Etzella, 23 Coupes au compteur, se hisse à nouveau en demi-finale et aura, ce samedi, fort à faire face à une formation de Gréngewald qu’on n’attendait pas forcément à pareille fête. Mais qui a fait le nécessaire en écartant de sa route notamment Contern et les Musel Pikes, deux formations avec qui la formation hostertoise est directement en concurrence pour les dernières places qualificatives en play-offs.

Dimanche, le T71, en pleine forme actuellement et qui s’est tiré de l’énorme piège Amicale dès le premier tour, défiera le Basket Esch, tenant du titre et leader du championnat, pour une revanche de la fantastique série en demi-finale du championnat la saison dernière.

On l’aura compris, il s’agit de deux rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte. Alors, tous à la Coque!

Sticky Gutenkauf (Etzella) :
«On sera difficiles à arrêter»

Sur les cinq derniers matches, vous avez seulement battu Heffingen et Soleuvre, est-ce que c’est inquiétant?

Sticky Gutenkauf : Non. On a fait une bonne saison. Toutes les équipes peuvent perdre des matches, c’est normal d’avoir des downs en cours de saison. Donc, non, je ne m’inquiète pas.

Après trois défaites de suite, vous vous êtes bien repris face à Heffingen. Ça peut aider pour la demi-finale?

Ça nous a donné un coup de pouce pour ce matin. On sait ce qu’on peut faire et on compte dessus. Si on fait tourner le ballon comme lors du dernier match et que notre défense est en place, nous serons difficiles à battre.

D’autant plus que la Coque, vous connaissez bien? Le fait de vous y retrouver régulièrement n’est pas anodin?

Absolument, c’est la preuve qu’il faut compter avec nous chaque année. C’est toujours un plaisir de jouer à la Coque. Mais je préférerais y retourner en mars et gagner la finale.

Quelle sera la clef du match? 

Si on joue vite et collectif, on sera difficiles à arrêter. On doit en profiter pour marquer beaucoup de fast breaks et en défense, il faudra limiter leurs Américains.

Patrick Arbaut (Gréngewald) :
«La Coque a ses propres règles»

Le simple fait d’être à la Coque est-il déjà une victoire en soi?

Patrick Arbaut : Bien sûr, c’est plus qu’inespéré en début de saison. C’est un truc agréable, un grand événement d’être à la Coque. Et c’est une première pour l’équipe masculine.

Vous retrouvez un endroit que vous connaissez bien. Allez-vous donner quelques conseils à vos coéquipiers?

C’est vrai que j’ai souvent joué à la Coque, en demi-finale ou en finale avec le Sparta. Mais même si, dans l’équipe, il n’y a que Ben (Hurt) et moi qui y avons joué, on a une équipe suffisamment expérimentée, pour ne pas dire vieille. Donc, ils n’ont pas besoin de conseils.

Le fait d’être de vieux briscards est-il un avantage?

Oui. On a l’expérience, on n’est pas surexcités. On va aborder ce match comme un autre.

Comment jugez-vous votre parcours pour en arriver là?

La Coupe, ça dépend beaucoup de la forme du jour et c’est aussi un coup de chance. On a eu la chance de jouer notre match contre les Pikes à la maison, sinon le résultat aurait pu être différent.

Et maintenant, c’est Etzella et ses 24 Coupes?

La Coque a ses propres règles. Je me rappelle la Résidence qui sort la grande Amicale. Il y a déjà eu beaucoup de surprises. Etzella, peu importe, on savait qu’on serait les underdogs quel que soit le tirage. Pour avoir une chance, il faut limiter leurs contre-attaques. Et jouer à notre rythme. De toute façon, on n’a rien à perdre.

Mihailo Andjelkovic (T71) :
«Ça va jouer très physique»

Voilà plus d’un mois que vous n’avez pas perdu, ça donne confiance?

Mihailo Andjelkovic : C’est satisfaisant. Mais pas bien. Je pense qu’il y a des choses à améliorer. Et à chaque entraînement, on travaille dur pour que ce soit le cas. 

La Coupe aurait pu s’arrêter dès le premier tour face à l’Amicale, mais vous vous en êtes sortis.

On n’avait pas vraiment eu le temps de se préparer. C’était un match très physique et une des rencontres les plus importantes de la saison. C’était do or die et on a réussi à l’emporter.

Ensuite, vous avez hérité de deux formations de N2. Facile?

Non. Tout peut aller très vite. Si tu es trop relax, tu dois courir après le résultat tout le match et tu peux te faire surprendre. On a très bien préparé les rencontres pour éviter toute mauvaise surprise.

Et maintenant, vous voilà en demi-finale contre Esch, qui vous avait battu dans un match très défensif en championnat? 

Ce n’était pas un de nos meilleurs matches. On n’était pas dans le rythme à la fois en attaque et en défense. On avait fait des changements tactiques à la pause qui nous avaient permis de revenir dans le match. Et au final, ce sont des détails qui ont fait la différence.

Et dimanche, qu’est-ce qui fera la différence?

Ça va jouer très physique. On va bien préparer la rencontre, comme on le fait chaque fois. C’est l’équipe qui commettra le moins d’erreurs qui va l’emporter.

Joé Biever (Basket Esch) :
«Ce sera un combat»

Êtes-vous satisfait de votre première partie de saison?

Joé Biever : Comme d’habitude, on a eu beaucoup de blessés depuis le début de la saison. Jordan et Pit n’étaient pas là au début, puis Alex et Clancy. On a bien réagi en faisant venir Prince. Maintenant, avec nos trois pros et tout le monde en forme, on doit encore trouver notre rythme. On a certes remporté la plupart de nos matches, mais on a encore une très grande marge de progression.

Vous avez joué sans Clancy Rugg les deux derniers matches, sera-t-il là dimanche?

Il nous a manqué même si on a bien joué sans lui. Mais évidemment, on a besoin de lui. J’espère qu’il sera prêt dimanche. Même chose pour Pit, qui s’est blessé lors de l’échauffement contre Walferdange et qui n’a pas pu s’entraîner.

Vous retrouvez la Coque. On peut imaginer que vous y avez de beaux souvenirs?

Bien sûr. C’était la plus belle journée de ma vie de basketteur.

Qu’avez-vous pensé du tirage?

On n’était pas trop nerveux, on savait que tous les adversaires étaient forts.

Faut-il s’attendre au même match très défensif qu’en championnat?

C’est toujours difficile de jouer à la Coque et je pense que c’est la meilleure défense qui l’emportera. Comme nous sommes deux équipes très fortes dans ce domaine, ce n’est pas l’attaque qui fera la différence. Ce sera un combat.

Être tenant du titre, ça donne de la confiance ou c’est une pression supplémentaire?

Ni l’un ni l’autre. On ne pense pas trop à la saison dernière. Dans les gros matches, le T71 a toujours pu fêter contre Esch. J’espère que cette fois, ce ne sera pas le cas.

Etzella – Gréngewald, samedi à 20 h 15

T71 – Basket Esch, dimanche à 17 h 30