[Basket] C’est l’heure de l’explication finale !

FINALE MESSIEURS, À PARTIR DE SAMEDI Etzella et le T71 se disputent le titre de champion dans une série au meilleur des cinq manches. La conclusion d’une saison haletante.

C’est samedi au Deich que débute la finale du championnat. Elle mettra aux prises Etzella et le T71. Les Ettelbruckois, tout simplement auteurs d’une saison exceptionnelle, sont pratiquement invincibles. En effet, ils n’ont perdu que deux matches en championnat et n’ont été battus en Coupe qu’en finale face au Basket Esch. De son côté, le T71 a connu une saison moins florissante. Mais les hommes d’Yves Defraigne ont enchaîné pratiquement dix succès de rang entre fin 2024 et début 2025 pour se hisser résolument dans le Top 3 de la ligue.

Pour se hisser en finale, Etzella a facilement écarté la Résidence en quarts de finale, puis le voisin Arantia en demies, à chaque fois en deux manches sèches. De son côté, le T71 a d’abord disposé en deux manches de Contern, avec un deuxième match très serré où les Dudelangeois ont été privés en fin de rencontre de leur Américain Brandon Randolph. En demi-finale, face à l’Amicale, champion sortant, Christopher Jack et ses coéquipiers ont été menés 1-0 mais ont réagi à la maison avant de prendre le meilleur sur les Fraisiers sur leur parquet pour valider leur billet pour la finale.

Etzella, c’est une équipe qui n’a pratiquement pas de failles. Avec le triple MVP luxembourgeois Sticky Gutenkauf à la mène, Jimmie Taylor, l’ancien Dudelangeois, aussi fort en attaque qu’en défense, et Quarrius «Q» Wilson, certainement le meilleur intérieur du pays, Gavin Love dispose d’un trio capable de dynamiter n’importe quelle défense. On ajoute l’apport précieux de Thomas Henkel, la superbe saison de Yann Wolff ou les points pouvant venir d’un Fritz Gutenkauf notamment et on obtient une véritable armada. Qui sera toutefois privée du jeune et talentueux Eric Zenners, qui avait l’habitude de démarrer les matches. Tout ce groupe est n° 1 du pays en attaque (94,8 pts de moyenne), à la réussite aux tirs (48,1 %) et à la passe (16,5 par match). Bref, du lourd. Du très lourd.

Dudelange n’a pas volé sa place

Dudelange, que certains n’imaginaient peut-être pas à pareille fête, n’a pas volé sa place en finale. Coachée de main de maître par Yves Defraigne, qui n’a pas son pareil pour tirer le maximum du potentiel de son équipe, la formation de la Forge du Sud a réalisé une saison très solide, avec un bilan très honorable de 15 victoires pour 7 défaites. Deuxième meilleure attaque (88,6 pts), deuxième au niveau des rebonds défensifs (28,9) elle est également troisième à l’adresse à 2 pts (54,5 %). Le T71 s’appuie sur l’apport de ses deux Américains, avec Eddie Colbert, deuxième meilleur scoreur de la ligue (28,2 pts), et son compatriote Brandon Randolph, cinquième (23,9 pts), qui figurent respectivement aux troisième et quatrième rangs au classement de MVP. Côté luxembourgeois, Joe Kalmes et Christopher Jack contribuent en attaque. Et en défense, le T71 peut s’appuyer sur le vétéran Nelly Stephens ou encore sur Dino Ceman et Christopher Jack. Une équipe bien équilibrée. Moins forte sur le papier que son adversaire, mais qui a certainement les moyens de le perturber. Voire mieux.

Les deux équipes se sont affrontées trois fois cette saison, avec à chaque fois Etzella qui est sorti vainqueur. Mais avec des écarts compris entre 13 et 8 pts, il n’aurait pas fallu grand-chose pour faire basculer la rencontre de l’autre côté.

Bref, on a, sur le papier en tout cas, tous les éléments nécessaires pour avoir une finale passionnante. Messieurs, que le meilleur gagne!