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Audun-le-Tiche : une série de tirs sur des chats inquiète les habitants


(Photo d’illustration : Armand Flohr)

Ces dernières semaines, des chats domestiques ont été victimes d’attaques dans les secteurs des Bosquets, des Terres Rouges et de la rue Francbois à Audun-le-Tiche, toutes commises avec une carabine à plomb. L’auteur des faits n’est pas identifié, mais une enquête est en cours.

Une inquiétante série de violences envers les chats perturbe la tranquillité des habitants d’Audun-le-Tiche, en particulier les propriétaires d’animaux. En quelques semaines, plusieurs chats ont été blessés ou tués par des tirs de plomb dans les quartiers des rues Francbois, des Bosquets et des Terres Rouges. La Ville a pris des mesures et la police municipale assure une surveillance accrue. Une enquête est en cours pour retrouver l’auteur des faits.

L’affaire remonte à l’année dernière, lorsqu’un habitant a retrouvé son chat mort, abattu par un tir de carabine à plomb. L’incident semblait isolé. Toutefois, en avril dernier, le même propriétaire voit son nouvel animal pris pour cible. Et deux autres chats du secteur ont aussi été blessés au cours du mois, vraisemblablement par la même arme.

Ces attaques rappellent des faits de 2021 , près de la place du Château, où deux petits félins avaient été tués et trois autres gravement blessés par des plombs. Aucun suspect n’avait été trouvé, bien qu’un jeune homme ait été suspecté par les riverains. Aujourd’hui, la piste semble changer : «Nous avons de sérieux doutes sur une personne âgée, qui a déjà exprimé son hostilité envers les chats qui errent dans son jardin», indique Gautier Berera, adjoint à l’environnement et à la cause animale.

Surveillance accrue

Face à cette situation, la Ville a réagi rapidement. Des courriers ont été distribués aux résidents des rues concernées pour les informer des faits et les inviter à témoigner. L’auteur de ces actes risque jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Une plainte a par ailleurs été déposée, marquant le début officiel d’une procédure judiciaire.

Pour l’instant, aucune preuve ne permet d’identifier un coupable. Toutefois, la municipalité reste en alerte : des patrouilles de police municipale sillonnent le secteur et Gautier Berera affirme se rendre régulièrement sur les lieux. «La personne suspectée n’est pas formellement surveillée, mais nous restons extrêmement vigilants», insiste-t-il.

Les tracts et la présence policière semblent, pour l’heure, avoir un effet dissuasif. Mais jusqu’à quand ?

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