Le directeur de l’ASBL Auberges de jeunesse luxembourgeoises (AJL), Peter Hengel, dresse un premier bilan de 2025  à l’approche des fêtes de fin d’année, une période spéciale pour les huit établissements à travers le pays.

Quel premier bilan faites-vous de l’année 2025 qui est sur le point de s’achever?

Peter Hengel : Pour nous, 2025 est déjà une bonne année, on ne peut pas le dire autrement. Nous sommes pourtant un peu en dessous du nombre de nuitées de 2024, mais cela s’explique par le fait que nous avons mené de nombreux chantiers dans nos établissements, notamment dans l’auberge d’Echternach, où nous avons dû fermer certaines chambres afin de remplacer toutes les fenêtres. Pareil à Luxembourg, où nous avons aussi changé les fenêtres.

Les premiers mois étaient donc en dessous du niveau de 2024, mais, par contre, on constate que les mois d’octobre et de novembre sont deux mois exceptionnels. En septembre, les derniers travaux étaient terminés et depuis nous avons dépassé le nombre de nuitées de l’année dernière.

Outre la fin des chantiers, comment expliquez-vous ces chiffres pour octobre et novembre?

Nous remarquons quand même que la saison se prolonge après l’été, et puis nous avons eu de belles journées en octobre, au moment où il y avait déjà des vacances d’automne en Allemagne. Forcément, nos voisins se déplacent aussi vers le Luxembourg pour passer du temps en famille.

La période des fêtes de fin d’année qui approche est-elle agitée ou plutôt calme dans les auberges?

Dans certaines auberges, c’est un peu plus calme. C’est par exemple le cas pour notre auberge à Lultzhausen, dans le nord du pays, qui normalement est fermée pour deux semaines, la dernière de décembre et la première de janvier, pour laisser l’équipe profiter des fêtes.

Dans les autres auberges de la région du Mullerthal, c’est aussi plus calme en automne, mais nous sommes très contents de la fréquentation. En ville, c’est différent par contre. Les marchés de Noël à Esch-sur-Alzette et à Luxembourg attirent beaucoup de monde, donc nous sommes très bien visités.

Le public qui vient pour les marchés de Noël est-il différent de celui du reste de l’année?

Non, nous ne remarquons pas forcément de différence. En décembre, il y a aussi bien des groupes scolaires qui viennent pour les marchés que des individuels ou des familles. Il y a vraiment un bon mélange qui se maintient chez nous pendant toute l’année. Assez souvent, c’est quand même de la demande en dernière minute pour la fin d’année, surtout en fonction de la météo.

Les auberges d’Esch-sur-Alzette et de Luxembourg ne sont donc pas encore pleines pour la fin d’année?

Oui, il y a encore de la disponibilité. Et puis, si jamais nous recevons des demandes mais que les auberges sont complètes ces jours-là, les gens peuvent profiter de notre réseau et des transports publics gratuits. Très souvent, on redirige les gens vers l’auberge de Larochette qui n’est pas très loin de Luxembourg et d’où l’on peut rejoindre facilement Esch-sur-Alzette en train.

Avec quels projets allez-vous attaquer 2026?

Nous avons un très grand et beau projet qui est notre auberge à Vianden. Nous étions déjà présents sur place, mais nous allons accueillir nos usagers dans un tout nouveau bâtiment (NDLR : l’ancien cloître des Trinitaires) dont l’ouverture est prévue pour mi-2026. Sinon, l’objectif est de faire aussi bien que 2025, tout en maintenant nos standards d’accueil.