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[Athlétisme] Charel Grethen : «C’était très émouvant»


Charel Grethen a pour la dernière fois de sa carrière franchi une ligne d’arrivée. Il raccroche à 33 ans. (Photo : lukasz szelag/fla)

CHAMPIONNATS DU MONDE À TOKYO La carrière internationale de Charel Grethen s’est achevée dans la nuit de samedi à dimanche, lors des séries du 1 500 m. Il a pris le temps de revenir sur son ultime course.

Charel Grethen a terminé 12e de la première série, également fatale au meilleur performeur mondial de la saison, le Français Azeddine Habz. Il termine en 3’41″18, très loin des six premières places qui ouvraient les portes des demi-finales.

Quelle est votre réaction après cette course ?

Charel Grethen : La course n’était pas optimale pour moi. Je crois que la forme est là, mais j’ai commis quelques erreurs tactiques. Déjà, je suis parti à l’intérieur. C’est compliqué, car dès le début, tu te retrouves coincé, à moins de faire un gros effort pour être devant. Et quand les gens passent à l’extérieur, tu recules de plus en plus. À 900 m, j’étais à l’intérieur, le Danois devant moi a ralenti et j’ai mis du temps à le dépasser. Si bien qu’après 1 100 m, il y avait un petit trou sur le groupe devant. Et quand ça a accéléré, c’était impossible de le boucher. C’est dommage. Après, j’étais peut-être aussi trop à l’arrière. Maintenant, je sais qu’avec ma saison ça aurait de toute façon été compliqué d’atteindre les demi-finales.

Vous terminez votre carrière internationale à Tokyo. Qu’est-ce que cela fait ?

C’est bien de terminer ici. Bien sûr, j’aurais aimé montrer plus. On a couru le matin, donc le stade n’était pas plein, mais au moins il y avait plus de monde que pour les JO. C’est quand même cool de voir ça.

À quoi pensez-vous en franchissant la ligne d’arrivée ?

D’abord je pense que j’ai un peu raté le moment. Je suis déçu de ma course. Je voulais au moins être dans le coup pour avoir une chance. Mais j’étais un peu trop loin. C’était une saison compliquée. C’était quand même très émouvant de faire ma dernière course avec le maillot luxembourgeois. Et le fait de courir ici, forcément, il y a des souvenirs qui reviennent en mémoire.

Mon meilleur moment? La demi-finale olympique!

Vous achevez votre carrière. Quel bilan tirez-vous ?

Je pense qu’il y a dix ans, quand j’ai fini mes études aux USA, j’avais le potentiel pour faire quelque chose. Mais de là à courir une finale olympique, c’est encore autre chose. C’est un rêve de l’avoir fait. Et d’une manière générale, j’ai atteint beaucoup d’objectifs que je m’étais fixés. Je pense que je peux être fier de ce que j’ai fait.

Quel aura été votre meilleur moment ?

J’hésite entre la finale et la demi-finale olympique, mais je dirais quand même la demie. C’était un grand step au niveau de ma performance. Et je dois dire que la finale olympique n’était pas ma meilleure course. Mais pour les émotions et la perf, le meilleur moment, c’était la demi-finale.

Quelle est la suite de votre programme ?

Je vais suivre les championnats et en profiter pour visiter Tokyo. Ensuite, je vais rentrer à la maison, je vais encore faire le Road Mile du CSL le 27 et après, un nouveau chapitre va s’ouvrir pour moi.

Un pronostic pour le titre mondial ?

Le niveau est très élevé. Je dirais quand même Niels Laros. Il a vraiment été très fort cette année.

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