Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, communique ce jeudi sur la classification de « zone à risque » du Luxembourg par le gouvernement fédéral allemand. Les quarantaines éventuellement imposées selon les Länder ne doivent absolument pas être confondues avec une fermeture des frontières, ni même un rétablissement de contrôles.
Personne ne veut revivre le tollé de la fermeture des frontières, comme en mars. Jean Asselborn désamorce ce jeudi toute nouvelle crise en expliquant bien les faits :
• Les quarantaines obligatoires pour les voyageurs en provenance du Luxembourg sont à relativiser : « De nombreux groupes sont totalement dispensés de l’obligation de quarantaine. Cela varie d’un État à l’autre, mais il faut souligner que les travailleurs frontaliers allemands de Rhénanie-Palatinat et de Sarre ne sont pas concernés. Il existe également des exceptions officielles pour de nombreux autres voyageurs qui sont considérés comme « valides », selon l’État fédéral. En Rhénanie-Palatinat, par exemple, cela s’applique surtout aux étudiants, aux personnes qui veulent rendre visite à des membres de leur famille ou aux personnes qui ont besoin de soins médicaux. »
• La possibilité de présenter un test négatif compte : « Les personnes qui ne sont pas exemptées de ces réglementations peuvent se rendre en Allemagne sans être mises en quarantaine si elles peuvent présenter un certificat médical basé sur un test de corona biologique moléculaire négatif, qui a été délivré au plus tard 48 heures avant l’entrée en Allemagne. Le certificat, rédigé en allemand ou en anglais, doit être conservé pendant 14 jours. »
• Les procédures sont en revanche plus lourdes pour les personnes venant d’Allemagne : « Mais même dans ce cas, il existe des différences entre les États fédéraux. Par exemple, les Allemands de Rhénanie-Palatinat peuvent rester au Luxembourg pendant 72 heures sans devoir être mis en quarantaine lorsqu’ils rentrent chez eux. En Sarre, une discussion est en cours pour relever cette limite au même niveau. Pour les habitants du Bade-Wurtemberg, de la Bavière, de Hambourg et du Schleswig-Holstein, la limite est de 48 heures. »
LQ