Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, était, mercredi, à la conférence internationale pour la reconstruction de l’Irak, qui s’est tenue au Koweït.
«Il s’agit d’éviter que la prochaine génération d’Irakiens n’hérite du fardeau de la reconstruction. Avec les autorités irakiennes, nous devons combler les lacunes entre les besoins immédiats et la reconstruction à long terme et identifier des solutions durables», a expliqué Jean Asselborn, en appelant à un accord politique global entre toutes les composantes de la société irakienne, qui permettra la mise en place d’un système de gouvernance inclusif reflétant la diversité religieuse et ethnique du pays.
Le ministre a notamment insisté sur la prise en compte de la dimension humaine et socio-économique, qui est complémentaire aux dimensions politique et physique de la reconstruction.
De même, Jean Asselborn a insisté sur l’importance de coordonner les actions humanitaires et les actions de développement, afin de remédier durablement aux causes profondes de la vulnérabilité et jeter les bases d’une reconstruction durable de l’Irak.
Il a ensuite annoncé que «face aux défis qui se présentent au peuple irakien, le Luxembourg continuera à se montrer solidaire avec lui en fournissant de l’aide humanitaire aux plus démunis et conformément aux principes humanitaires, sans discrimination régionale ni ethno-religieuse».
En 2018, le Luxembourg allouera au moins 1,5 million d’euros afin de contribuer au redressement de la situation humanitaire en Irak et maintiendra ainsi un niveau de soutien significatif par le biais d’accords de financement pluriannuels avec le programme alimentaire mondial, le Comité international de la Croix-Rouge et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
En outre, le Luxembourg contribuera pour la première fois au Fonds humanitaire pour l’Irak, un fonds commun multibailleurs géré par OCHA.
Le Quotidien