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ArcelorMittal Belval dans les clous selon une série de contrôles


Pour les nuisances sonores, un plan d’action est attendu au printemps. 

D’après des analyses effectuées à la suite de plaintes de riverains, tout serait désormais dans les normes du côté de l’exploitant. Resterait le problème des nuisances sonores pour lequel un plan d’action est attendu au printemps.

Alors que les habitants du quartier du Bruch à Esch-sur-Alzette dénoncent depuis plusieurs années les nuisances qu’ils subissent à cause de l’usine ArcelorMittal de Belval (lire notre édition du 28 novembre), dans une réponse parlementaire à déi Lénk, le ministre de l’Environnement, Serge Wilmes, indique qu’un plan d’action anti-bruit est attendu le 31 mars prochain au plus tard de la part de l’exploitant.

Les riverains, réunis au sein d’un syndicat, avaient présenté des informations accablantes pour le site de production d’acier en relation avec des pollutions environnementales, des bruits excessifs, de la pollution lumineuse et des nuisances olfactives. Le quartier serait aussi exposé à des retombées de poussières blanches et noires potentiellement nocives.

Le ministre précise, dans ce cadre, qu’un recontrôle concernant des non-conformités significatives en matière d’émissions a bien eu lieu en 2021, puis de nouveau en 2022 et 2023. «Pendant ces quatre contrôles, réalisés par une personne agréée, la valeur limite de 280 mg/Nm3 NOx était respectée», note-t-il aux députés David Wagner et Marc Baum.

Concernant le dépassement des valeurs limites en matière d’émissions de poussières, le ministre assure que lors des contrôles en 2022 et 2023, la valeur limite des poussières était respectée. «Les mesures visant à faire baisser les émissions de poussières au four à longerons Train 2 ont bien été réalisées. Il s’agissait du remplacement de la voûte du four et du récupérateur de chaleur installé dans la cheminée, ainsi que de la remise en état du moteur de ventilation de l’air de combustion.»

Ces poussières «ne sont pas régulièrement analysées. Elles proviennent de la combustion du gaz naturel dans le four à longerons et des demi-produits en fer qui y sont réchauffés. Dès lors, ces poussières ne sont pas supposées contenir des composants nocifs pour la santé humaine ni être en relation avec des nuisances olfactives», écrit le ministre.

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