Le marché des taxis n’a jamais été aussi convoité au Luxembourg. Seulement quelques jours après le lancement d’Uber et son concurrent luxembourgeois, LetzRide, c’est la plateforme Bolt qui annonce son arrivée sur le marché luxembourgeois.
Un vrai embouteillage. Seulement quelques jours après le lancement officiel du service Uber et son homologue luxembourgeois, LetzRide, c’est au tour de la plateforme Bolt d’annoncer son intention de lancer prochainement ses services de réservation de taxi sur le marché luxembourgeois.
Une «étape naturelle dans sa stratégie de croissance», souligne la compagnie dans son communiqué, qui explique que la plateforme figure «régulièrement dans le top 10 des applications les plus téléchargées dans le pays», alors même qu’elle n’opère pas encore au Luxembourg.
Bolt assure également être «en contact avec plusieurs dizaines de chauffeurs de taxi luxembourgeois ayant manifesté leur intérêt pour rejoindre la plateforme».
L’entreprise évalue actuellement les «opportunités de marché et continue de dialoguer avec les parties prenantes locales pour garantir une intégration harmonieuse et bénéfique de ses services dans le paysage luxembourgeois de la mobilité».
Déjà présent dans plus de 45 pays en Europe et en Afrique, Bolt propose une gamme de services «qui répondent à tous les besoins de mobilité des utilisateurs». Qu’il s’agisse de trajets en taxi, de trottinettes et vélos électriques ou de services d’autopartage, la plateforme offre une gamme complète de solutions de transport partagé, adaptées à chaque situation et chaque distance.
Après Uber, la plateforme Bolt devrait arriver au Grand-Duché à la fin de l’année 2024. Selon l’entreprise, plus de 50 chauffeurs rejoindraient, pour l’instant, la société estonienne. Mais contrairement à Uber qui a conclu un partenariat avec Webtaxi et où seuls les salariés titulaires d’une licence de chauffeur pourront être autorisés à travailler, le modèle économique de Bolt est différent. Pour le LCGB, celui-ci « pourrait porter de grave préjudices aux chauffeurs concernés et créerait de faux indépendants dans le secteur ». Le syndicat pointe également du doigt la tarification « agressive » mise en place par la plateforme à destination des chauffeurs. En effet, celle-ci demanderait « des commissions moins élevées que la concurrence ».
Face à cette situation, le LCGB réclame la sauvegarde des acquis sociaux pour tous les chauffeurs de cette plateforme dans le but « d’éviter toute dégradation de leurs droits ». Parmi ces mesures figure notamment une nouvelle définition de la notion de salarié, du contrat de travail, une limitation légale du nombre d’heures et une réglementation légale et précise sur la protection légale des salariés indépendants.
…c’est bien beau d’avoir un 3ème « opérateur » numérique opérant au Luxembourg, mais avec Uber, toutes les régions de notre petit pays ne sont pas logées à la même enseigne: Lancez une demande à partir de Mersch ou Luxembourg-ville et vous obtiendrez une course en moins de 20 minutes. Essayez la même chose à Diekirch ou à Wiltz… on vous répondra que le service n’opère pas dans la région!