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Année record pour ING Luxembourg


Colette Dierick, la nouvelle CEO d'ING Luxembourg, peut avoir le sourire (Photo : François Aussems).

ING Luxembourg a présenté des résultats annuels en hausse, mardi, malgré l’augmentation des coûts en lien avec les nouvelles réglementations.

Pour la première année complète à la tête d’ING Luxembourg depuis sa prise de fonction le 15 juillet 2016, Colette Dierick peut avoir le sourire puisque la banque affiche un résultat courant (avant impôts) de 143 millions d’euros, soit une croissance de 6 %. «L’année 2017 a été l’année des « premières », puisque c’est ma première année complète, mais également l’année où j’ai pu inaugurer le nouveau siège d’ING Luxembourg ici dans le quartier de la Gare. Et enfin, c’est la première fois que le résultat courant de la banque dépasse la barre des 140 millions, preuve de notre bonne santé», a souligné Colette Dierick.
Autre motif de satisfaction, la hausse des dépôts de 23 % et le franchissement de la barre des 8 milliards d’euros au niveau des volumes de crédits, soit, là aussi, une hausse de 16 %. «Concernant la hausse des dépôts, cela montre le bon niveau de confiance de nos clients, ce qui est très important pour une banque comme ING. En ce qui concerne le volume de crédits, qui a augmenté d’environ 1 milliard d’euros, cela confirme notre volonté de contribuer au financement de l’économie luxembourgeoise», a commenté Colette Dierick lors de la présentation des résultats annuels d’ING Luxembourg, avant de rappeler que le groupe ING a été élu, en fin d’année dernière, «meilleure banque du monde» par la revue Global Finance.

Un coût réglementaire qui pèse
Plus en détail, ING Luxembourg a affiché un bilan total de 18,5 milliards d’euros, en augmentation de 18 %. Les crédits aux particuliers et aux entreprises affichent un portefeuille de 8,4 milliards d’euros. «Il faut noter que les crédits aux particuliers et aux entreprises, les crédits hypothécaires représentent 2,1 milliards d’euros, là aussi une première pour la banque», s’est enthousiasmé Colette Dierick.
Mais la femme forte de la banque orange a rapidement changé de ton au moment d’aborder les coûts de la banque qui ont augmenté de 15,4 %, en passant de 130 millions d’euros à 150 millions d’euros, notamment en raison des coûts réglementaires et de ceux de la digitalisation. «Sans rentrer dans les détails, je peux dire que la plus grande partie de ces coûts est en lien avec le poids des nouvelles réglementations. Ce qui m’inquiète, c’est que ce poids ne va pas baisser à l’avenir, car il y a toujours de nouvelles règles qui viennent s’ajouter, comme par exemple la nouvelle réglementation en termes de protection des données. D’un côté, je comprends l’importance des cadres réglementaires qui ont pour but de protéger les clients, mais d’un autre côté, cela commence à peser sur les banques», a expliqué Colette Dierick.

110 000 clients au Luxembourg
Pour poursuivre sur une note positive, la direction de la banque orange s’est félicitée des bons chiffres de la banque de détails (retail banking) et des investissements afin d’améliorer l’expérience digitale des clients particuliers. «Nous continuons d’investir dans la digitalisation car c’est ce que nos clients veulent. Aujourd’hui, en automatisant certains processus, nous sommes en mesure, par exemple, d’accorder en 20 minutes, au lieu de 7 jours, une garantie locative», a souligné Colette Dierick. Digitalisation oblige, 78 % des clients particuliers utilisent l’application mobile et en ligne My ING et 72 % des clients de la banque privée se servent de My ING Private Banking.
Soucieuse de la satisfaction client, la banque a souligné ses scores élevés : «Là aussi, nous affichons des notes de satisfaction en hausse, ce qui explique, entre autres, la hausse de 3,25 % du nombre de clients, soit environ 110 000 clients, dont 41 % considèrent ING comme leur banque principale», a terminé Colette Dierick.

Jeremy Zabatta.